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Le site industriel de Florange aurait un repreneur qui serait prêt à investir « jusqu’à près de 400 millions d’euros, » selon une annonce du ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg.
Un repreneur pourrait investir 400 millions d’euros
Trois jours avant l’expiration du délai de reprise, la nouvelle redonne de l’espoir aux salariés du site.
Ainsi, l’ensemble du site de Florange pourrait être nationalisé, puis revendu immédiatement par l’Etat pour une somme qui, si elle n’a pas été définie, se trouverait dans une fourchette entre 50 millions et 300 millions.
L’Etat a donc assuré les salariés de Florange que le site serait au moins nationalisé, au mieux repris par un généreux repreneur.
« Nous avons un repreneur, qui est un aciériste, un industriel, qui n’est pas un financier, qui par ailleurs souhaite investir son argent personnel et, excusez du peu, est disposé à investir jusqu’à près de 400 millions d’euros dans cette installation pour la rénover, » a expliqué Arnaud Montebourg.
Lakhsmi Mittal refuse de céder son site
Pour le moment, Lakhsmi Mittal, patron d’ArcelorMittal, refuse toujours de céder la partie du site mosellan qu’il désire fermer et souhaite conserver une partie de la production de son site.
Selon une déclaration de la porte-parole du gouvernement, Najat Vallaud Belkacem, le président François Hollande se serait récemment entretenu avec Lakhsmi Mittal. Le président aurait eu, avec le patron de l’aciérie, « une discussion franche et ferme ».
Avant l’expiration de l’ultimatum, les salariés de Florange se sont installés à Paris, devant le ministère de l’Economie et des Finances et Matignon pour soutenir la démarche d’Arnaud Montebourg.