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Sa nomination était attendue depuis plusieurs mois, Xi Jinping est devenu, jeudi 15 novembre, le nouveau président chinois. Il est apparu à la tête du « Comité permanent » du Parti, devant la presse internationale.
« Assurer une vie meilleure » au peuple chinois
A 59 ans, ce « prince rouge », signe de son appartenance à la classe politique héréditaire, succède à Hu Jintao après 10 ans au pouvoir.
Xi Jinping a été adoubé, à la suite du XVIIIème Congrès du Parti communiste chinois, qui s’est réunis du 8 au 14 novembre, au Grand Palais du peuple de Pékin.
Après avoir présenté son équipe, choisie parmi les membres nouvellement élus au Bureau politique, Xi Jinping a prononcé un bref discours, soulignant, les « énormes responsabilités » auquel il devra faire face. Le nouveau président, qui ne prendra ses fonctions qu’en mars 2013, a également affirmé que le Parti communiste chinois était confronté à « de graves défis », notamment la corruption.
Xi Jinping a également assuré le peuple de chinois de sa détermination pour « assurer une vie meilleure » à la population.
Faire de la lutte contre la corruption une priorité
La corruption est au cœur des priorités du gouvernement chinois. L’affaire Bo Xilai, ainsi que les accusations portées contre la fortune de la famille du Premier ministre sortant Wen Jiabao, quelques jours avant l’ouverture du Congrès, ont jeté une ombre sur la classe politique chinoise.
Lors d’un de ses discours durant le Congrès, le président Hu Jintao a prié Xi Jinping de « faire le ménage » dans la classe politique. « Si nous échouons à traiter cette question correctement, elle pourra s’avérer fatale pour le Parti, et même provoquer son effondrement et la chute de l’Etat, » a-t-il déclaré à l’adresse de son successeur.