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Les livres pour enfants : un secteur en bonne santé
Le 28e Salon du livre et de la presse jeunesse, qui se tiendra du 28 novembre au 3 décembre à Montreuil, aborde cette année le monde de l’aventure, à travers des romans, des bandes dessinées mais aussi des mangas et des applications numériques. Ce thème fait également l’objet d’une grande exposition baptisée « 28° W » proposant un parcours d’aventures imaginé par plusieurs artistes européens.
Avec environ 76 millions d’exemplaires écoulés en 2011 et un chiffre d’affaires en hausse de 2,5% depuis le début de l’année, le marché du livre jeunesse est le seul qui progresse en 2012, contrairement à celui du livre en général qui baisse de 2,7% selon l’institut Gfk. Laurent Donzel, directeur des marchés entertainment chez GFK, souligne une hausse de 21% « pour les romans pour adolescents portés par les très gros succès des trois tomes d’Hunger Games chez Pocket Jeunesse (530 00 exemplaires cumulés) et du 4ème volume de la série Eragon (244 000 exemplaires chez Bayard) ».
Fort de sa diversité éditoriale, le livre jeunesse s’étend en effet des livres d’éveil aux romans, en passant par les documentaires ou encore les albums. C’est Madame Princesse qui enregistre les meilleures ventes d’album sur le premier semestre de l’année 2012, avec 63 500 exemplaires vendus, suivi de T’Choupi va sur le pot (52 000 exemplaires), puis Le Loup qui ne voulait plus marcher (40 500 exemplaires).
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Le Salon de Montreuil à l’heure du numérique
La nouvelle organisaton du Salon, avec sept pôles artistiques, compte également un espace numérique qui réunit cette année une dizaine d’exposants, soit le double de l’édition 2011. Les visiteurs pourront découvrir des applications téléchargeables sur iPad, la déclinaison numérique de livres papier, mais aussi des contenus spécialement créés pour ce support, comme des bandes dessinées interactives, des livres ludo-éducatifs sur l’art ou encore des applications permettant d’enregistrer sa voix et de dessiner.
« La création numérique se développe sur le terrain qu’on avait imaginé, c’est-à-dire à partir de la création d’applications multimédias, qui mixent les différents médias que les enfants pratiquent, aussi bien le texte que la photo, la vidéo, le cinéma d’animation », souligne Sylvie Vassalo, directrice du Salon de Montreuil sur le site de La Charente-Libre. Pour Grégoire Solotareff, éditeur à L’Ecole des Loisirs, « ces supports aident à faire connaître les livres ». Cependant, « ce seront toujours les livres qui seront au départ de ces adaptations », ajoute-t-il.