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Les actrices porno seraient plus heureuses et plus épanouies

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Le Journal of Sex Research a découvert que les femmes qui travaillaient dans le domaine du divertissement pour adultes ont tendance à avoir une meilleure image et une meilleure estime d’elle-même. Les chercheurs ont comparé 177 actrices porno avec un échantillonnage similaire de femmes employées dans des carrières moins érotiques. Si les résultats de l’étude du Journal of Sex Research sont exacts, les résultats risquent de boulverser certains stéréotypes répandus au sujet des actrices de films porno.

Une étude inédite

L’étude réalisée par des chercheurs de la Pennsylvania’s Shippensburg University, de la Texas Woman’s University et de l’Adult Industry Medical Healthcare Foundation aurait découvert que les actrices porno ne seraient pas plus susceptibles d’avoir été abusées sexuellement étant enfant qu’une Américaine moyenne. La féministe Aube Foster avertit cependant que cette étude ne doit pas être utilisé comme une excuse pour « effacer » les « aspects d’exploitation » de l’industrie du porno.

Évidemment, certains résultats de l’étude ne sont pas très surprenants. Les actrices de films X aimeraient davantage le sexe que le reste des femmes, elles auraient perdu leur virginité plus tôt (à 15 ans en moyenne contre 17 ans en moyenne chez le reste des femmes), et elles auraient eu plus de partenaires dans leur vie (75 en moyenne, sans compter les partenaires dans les films).

Lutter contre les préjugés

« Les descriptions qui sont généralement faites des actrices pornos parlent de toxicomanie, d’itinérance, de pauvreté, de désespoir et de victimes d’abus sexuels », explique le rapport. « Certaines personnes affirment même que toutes les femmes qui se lancent dans la pornographie ont été agressées sexuellement dans leur enfance. Ces stéréotypes ont été utilisés pour dénoncer l’industrie quand bien même aucune étude n’a été menée pour dresser un portrait réaliste de ces femmes.»

Sur les 177 actrices pornos qui avaient toutes été rémunérées pour faire ce métier pendant trois ans et demi en moyenne, plus d’un tiers d’entre elles étaient soit mariées soit dans une relation sérieuse et 44 % étaient célibataires.

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