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Les Américains ont parfois attendu des heures pour voter

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Les électeurs ont dû prendre leur mal en patience

Mardi 6 novembre au matin, de longues files d’électeurs se formaient, alors que les Américains s’étaient déplacés en masse pour décider de l’issue – incertaine – de l’élection présidentielle.

Les files les plus impressionnantes ont été enregistrées dans l’État-clé de Floride, où quatre heures d’attente n’étaient pas rares. Malgré certains électeurs qui s’évanouissaient, le Miami Herald rapporte que les électeurs refusaient de quitter la queue.

Un homme a même fait une crise d’épilepsie tout en remplissant son bulletin de vote. À Miami, une femme tenait un sac de perfusion en attendant de voter.

Les démocrates ont déjà déposé plainte en Floride contre les temps d’attente pour voter par anticipation qui, dans certains cas le samedi, duraient de six et sept heures, selon  Reuters.

« Je suis content parce que les gens votent »

Rainy Hamilton Jr., 56 ans, de Detroit, a déclaré à USA Today qu’il avait fait la queue pendant près de deux heures mardi matin, la plus longue qu’il ait vécue pour voter. Mais cela ne l’a pas du tout dérangé.

« J’espérais qu’il y ait une file d’attente », raconte Hamilton à USA Today. « Cela signifie que les gens sont excités. Je suis excité parce que j’espère que cela veut dire que le président Obama sera réélu, et je suis content parce que les gens votent. »

Manque de personnel électoral

À l’Ohio State University, les étudiants, excités de déposer leur premier bulletin pour les élections présidentielles, ont fait la queue pendant des heures en raison d’un manque de personnel électoral.

De longues files ont également été signalées en Virginie et dans certaines parties de New York et du New Jersey, encore sous le choc de « Superstorm Sandy » [qui a touché la côte Est des États-Unis] la semaine dernière.

Mardi matin, la queue pour voter à un bureau de vote d’East Village à New York s’étendait sur un demi-pâté de maisons, en bas de la First Avenue, s’allongeant rapidement jusqu’à l’ouest. À 8h40, les 175 personnes qui faisaient la queue n’avaient toujours pas bougé d’un pas, selon le New York Times.

GlobalPost / Adaptation : Anaïs Lefébure pour JOL Press

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