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Les «Femmes en noir» défilent à Belgrade contre le négationnisme

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Les activistes de mouvement « Les Femmes en Noir » ont protesté à Belgrade en grand nombre, suivies par des hommes qui peu a peu adhèrent a cette rare formation démocratique  en Serbie.
Leurs affiches, très visibles ces derniers jours à la capitale serbe, ont bien représenté le thème de la manifestation, appelée « Je reconnais! » Les slogans : « Quelle honte : le président de la Serbie est un duc extrémiste »,« Vukovar n’est pas la ville serbe »,« Draza Mihajlovic /un ami de Gaulle/ est un criminel de guerre »,« Je reconnais que les profiteurs de guerre font la classe politique et économique en Serbie »,« Je reconnais l’indépendance du Kosovo »,« Je reconnais et j’exige d’ériger à Belgrade un monument aux victimes de guerre »,« A Srebrenica a eu un génocide », « Le fascisme tue maintenant et ici ».
 
Présidente du mouvement Stasha Zajovic a déclaré aux médias : « Nous sous sommes réunis pour montrer notre désaccord avec le gouvernement qui nie les crimes et annule les traités internationaux ».
 

Contre la révision de l’histoire de la Seconde Guerre mondiale

 
Les organisateurs de la manifestation ont souligné le refus de l’État de reconnaître son passé récent comme criminel. Pour eux les autorités actuelles, qui ont commencé les guerres, sont les plus responsables du génocide et d’autres crimes, commis sur le territoire de l’ex Yougoslavie. Ils entretiennent le fascisme et le cléricalisme d’un temps révolu. « Les Femmes en Noir » se sont haut et fort rebellées contre le vouloir de la classe au pouvoir, qui révise l’histoire de la Deuxième Guerre mondiale, soulevant au même niveau, les fascistes-tchetniks et partisans laïcs.
 
Elles ont exprimés leur envers actuel président de la Serbie, Vojislav Nikolic, incapable de reconnaître les crimes serbes à Srebrenica, après tant de preuves et de procédures juridiques, nationales et internationales. Selon les « Femmes en Noir », la Serbie a causé l’immense mal aux autres habitants des Balkans et de l’Europe centrale, infligé aux victimes incroyables souffrances et montré une cruauté et brutalité infinies et barbares.
 
Les femmes ont comme par hasard rencontré les activistes du Parti radical serbe, qui ont manifesté pour la liberté de Vojislav Seselj, inculpé pour les crimes de guerre et crimes contre humanité, commis en Bosnie-Herzegovine et actuellement jugé à la Haye. Malgré les provocations et insultes, il n’y a pas eu de violences, grâce aux policiers qui ont réagi à temps et éloigné les manifestants prêts pour la bagarre.
 
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