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Les méchants de 007 réunis dans une exposition à Washington

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De Dr No à Raoul Silva

Le musée de l’espionnage à Washington consacre une exposition aux ennemis du plus célèbre des agents secrets. De Dr No, en 1962, à Raoul Silva dans Skyfall, en passant par Ernst Stavro Blofeld, l’exposition intitulée « délicieusement diabolique : 50 ans de méchants pour Bond » célèbre ainsi un demi-siècle de scélérats de la célèbre saga 007.

« James Bond est resté le même alors que les méchants ont changé. Leur transformation reflète les changements d’époques », explique Meg Simmonds, directrice des archives de EON, la société qui produit les films. Ils sont « riches, intelligents, séducteurs à l’occasion, mais sournois, dévoyés et mentalement détraqués », indique l’exposition qui ouvert a ses portes vendredi 16 novembre pour une durée de deux ans.

Parmi la centaine d’objets présentés, figurent le dentier argenté de Jaws dans L’espion qui m’aimait et Moonraker, les chaussures à talons truqués de la Russe Rosa Klebb dans Bons baisers de Russie, mais aussi le chapeau rasoir de Odjobb dans Goldfinger, ainsi qu’une maquette de voiture de Skyfall.

Raoul Silva : le méchant du futur

Chris Moran, spécialiste d’espionnage, explique que Raoul Silva, dans Skyfall – 23e opus de la saga– est le « méchant du futur ». Plusieurs raisons à cela : « Beaucoup pensent qu’il ressemble à Julian Assange le fondateur de Wikileaks », explique Chris Moran« Il veut dévoiler des informations confidentielles au grand public, donc il constitue une préoccupation majeure pour les services de renseignements du monde entier », ajoute-t-il.

James Bond, un véritable espion ?

L’exposition tente de répondre à plusieurs questions : James Bond est-il un vrai espion ? Et pourrait-il être efficace aujourd’hui? « C’est un personnage fascinant, mais totalement irréaliste. Il ne fait rien en secret, n’obéit à aucune loi de son pays. Ce serait un désastre pour n’importe quelle agence de renseignements », confie M. Stout ancien analyste de la CIA. Mais heureusement, à l’écran, James Bond brille et reste le meilleur des agents secrets.

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