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Les Touaregs d’Ansar Dine pourraient rompre leurs liens avec Aqmi

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Le groupe islamiste malien Ansar Dine a entamé des négociations avec la médiation burkinabé, dimanche 4 novembre, à Ouagadougou, afin de rompre avec Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI), autre faction islamique qui contrôle le nord du Mali.

Ansar Dine se prête à la négociation

Sous la pression internationale, ce mouvement islamiste, dirigé par Lyad Ag Ghaly et principalement composé de Touaregs maliens, pourrait rompre ses relations avec l’antenne d’Al-Qaïda.

Durant 45 minutes, dans la journée de dimanche, une délégation de quelques membres de l’organisation s’est entretenue avec Djibrill Bassolé, chef de la mission diplomatique dirigée par le président burkinabé Blaise Compaoré.

L’entretien se serait bien déroulé et cette même délégation devrait rencontrer le président Compaoré dans la journée de lundi 5 novembre.

Ansar Dine, dont les membres ont envahi le nord du Mali à la suite du coup d’Etat du 22 mars dernier, pourrait ainsi prendre le parti d’une solution négociée à la crise en se séparant d’Aqmi et du Mouvement pour l’unicité et le djihad en Afrique de l’ouest (Mujao).

La Cédéao prépare son intervention militaire

Dans cette stratégie diplomatique, Ansar Dine est également sous la pression de l’Algérie qui cherche à isoler les mouvements terroristes pour résoudre le conflit malien.

La Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao) qui prépare une intervention militaire au Mali, a jusqu’au 26 novembre prochain pour établir un plan, exigé par le Conseil de sécurité de l’ONU le 12 octobre dernier lors de l’adoption d’une résolution préparant le déploiement de 3 000 hommes dans le pays.

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