L’affaire de la présidence de l’UMP entame sa 11ème journée. Jean-François Copé et François Fillon se dirigent, sous la pression de Nicolas Sarkozy vers un référendum qui permettrait aux militants de décider de la tenue, ou pas, d’un nouveau vote.
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La onzième journée de la saga UMP s’annonce encore pleine de rebondissements. Mardi 27 décembre, l’intervention de Nicolas Sarkozy auprès de Jean-François Copé et de François Fillon permettra peut-être la tenue d’un référendum, au cours du mois de décembre, afin de décider, ou pas d’un nouveau vote.
Un référendum pour un nouveau vote
Ainsi, sous la pression de l’ancien chef de l’Etat, les deux adversaires de l’UMP se sont rencontrés pour aborder cette question et envisager, en avance, les détails de l’opération.
Et si l’idée de ce référendum auprès des militants est acceptée par toutes les parties, les détails de son organisation portent désormais au débat.
Ainsi, afin d’éviter de nombreuses fraudes, François Fillon a demandé que le vote soit organisé par un organisme extérieur et que le vote soit électronique de manière à ne pas surprendre de nouveau de bourrage d’urnes.
Pas de direction collégiale à l’UMP
Si ces points semblent acceptés par Jean-François Copé, d’autres conditions semblent pourtant diviser fermement les deux camps.
François Fillon exige que la direction de l’UMP soit collégiale, pour l’organisation de ce référendum. Or Jean-François Copé refuse catégoriquement de rendre son titre et de remettre ainsi en cause sa victoire à la dernière élection.
Pour le clan de François Fillon, Jean-François Copé, à la tête de l’UMP, aurait, comme lors de l’élection dernière, les mains libres sur l’appareil et les moyens.
Un nouveau groupe à l’Assemblée Nationale
Comme pour en rajouter à ce paysage politique très embrumé, François Fillon a annoncé, mardi 27 novembre, la création d’un nouveau groupe à l’Assemblée Nationale.
Le Rassemblement UMP, dont les statuts ont été déposés, a déjà été rejoint par 68 personnes.