Les derniers détails se précisent, les forces armées qui interviendront au nord du Mali seront bientôt prêtes. Dimanche 11 novembre, les membres de la Cédéao devraient conclure les derniers détails du plan qui sera par la suite envoyé au Conseil de sécurité de l’ONU, en charge de la validation définitive.
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L’intervention militaire au nord du Mali se prépare, les derniers détails sont prêts d’être fixés, et la communauté internationale donnera prochainement le dernier accord pour envoyer une force combattante au nord du pays, où trois groupes islamistes sèment la terreur depuis le coup d’État du 22 mars dernier.
Un sommet pour organiser l’intervention militaire
Afin d’organiser ces derniers détails, un sommet des quinze pays membres de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao), à l’initiative de cette intervention, se déroulera dimanche 11 novembre, à Abuja, au Nigeria.
Ce sommet sera précédé d’une réunion des ministres des Affaires étrangères et de la Défenses des pays investis dans la résolution de la crise malienne. À l’issue de ces réunions, un plan détaillé de l’intervention militaire au nord du pays, qui devrait permettre le déploiement d’une force de 3000 à 4000 hommes, essentiellement Ouest-Africains, sera transmise au Conseil de sécurité de l’ONU qui avait fixé la date limite du 15 novembre pour que la Cédéao détaille les modalités.
Par la suite, le Conseil de sécurité, qui avait déjà donné son aval pour une intervention, votera une nouvelle résolution qui adoptera définitivement le projet.
La médiation burkinabé parvient à séparer Ansar Dine des autres mouvements terroristes
Sur place, la médiation internationale pour le nord du Mali, dirigée par le Burkina Faso, poursuit ses tentatives d’apaisement dans la région.
Récemment, les différentes tractations avec le groupe islamiste Ansar Dine, principalement composé de Touaregs maliens, ont permis la séparation de ce dernier mouvement des deux autres : Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) et le Mouvement pour l’unicité et le djihad en Afrique de l’Ouest (Mujao).
Ansar Dine, à la différence d’AQMI et du Mujao, n’est pas un groupe terroriste mais « simplement » islamiste.
La pratique de la charia au nord du pays
À la suite du coup d’État du 22 mars dernier, les trois groupes islamistes ont profité du désordre national pour investir toute la partie nord du Mali. Installés dans trois régions différentes, ils sèment la terreur auprès des populations en pratiquant la charia (loi islamique).
Ansar Dine, seul mouvement essentiellement composé de Maliens, avait tout d’abord convenu d’une alliance avec les Touaregs laïcs du MNLA (Mouvement national pour la libération de l’Azawad), avant de se retourner contre eux.
