Après la mort du général Ahmed Jabari, chef militaire du Hamas, le risque d’une escalade de violences entre Israël et la bande de Gaza est palpable. Les États-Unis ont affiché leur soutien à la lutte contre le terrorisme menée par Israël. L’Égypte a pour sa part rappelé son ambassadeur et menace d’un boycott économique.
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La tension monte au Proche-Orient, au lendemain de l’attaque israélienne à Gaza qui a coûté la vie au chef militaire du Hamas, le général Ahmed Jabari.
Les États-Unis soutiennent Israël dans son droit à combattre le terrorisme
Alors que la Ligue arabe s’apprête à se réunir à la demande de son chef, Nabil al-Arabi, L’administration Obama a fait savoir lors de déclarations que Washington soutenait le droit d’Israël à « se défendre contre le terrorisme ».
Selon une déclaration d’un porte-parole du Pentagone, les États-Unis « surveillent de près » la situation dans la bande de Gaza ainsi que les opérations militaires du Hamas.
« Nous sonnes au courant, nous surveillons la situation de près », a ainsi déclaré Stephen Warren.
« Nous sommes solidaires de notre partenaire israélien dans son droit à défendre contre le terrorisme », a-t-il ajouté.
L’Égypte rappelle son ambassadeur et envisage un boycott économique
Face à cette escalade de violence, l’Égypte de Mohamed Morsi a quant à elle appelé à « l’arrêt immédiat » des raids aériens.
Très proche du Hamas palestinien, le parti des Frères musulmans égyptien, dont est issu le président Morsi, a insisté : le Caire ne « permettra plus que les Palestiniens soient l’objet d’une agression israélienne comme par le passé ».
L’Égypte a donc rappelé son ambassadeur en Syrie et l’ambassadeur israélien au Caire a été convoqué au ministère des Affaires étrangères.
Le parti de la Liberté et de la Justice des Frères musulmans a également appelé à un « boycott économique » contre Israël.