Pour la deuxième édition du Centre Pompidou Mobile, ce musée nomade qui parcourt les villes de France, le musée a posé ses valises dans la petite ville de Libourne, en Gironde. Objectif : partager les grandes œuvres du XXème siècle avec tous les Français.
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Sur la route
Comme lors de son précédent voyage durant lequel les habitants de Chaumont, Cambrai et Boulogne-sur-Mer avaient pu découvrir quelques-unes des œuvres du Centre Pompidou, le musée a décidé de planter ses tentes pendant trois mois en Gironde, à Libourne, petite ville de 25 000 habitants située à une trentaine de kilomètres de Bordeaux. Le musée s’est installé dans le parc de l’ancienne école des sous-officiers de gendarmerie de la ville.
Décentraliser le musée pour « aller vers les Français »
« Il s’agit de se demander comment le musée peut sortir de lui-même pour aller vers le Français sur deux qui ne va jamais dans un musée de beaux arts », explique le président de Beaubourg, Alain Seban.
Après Libourne, le musée poursuivra sa route au Havre, dans un HLM de la périphérie, puis dans le centre de Nantes. « Nos collections appartiennent à tous les Français. On doit trouver le moyen de les faire partager à tous », ajoute Alain Seban.
« Le cercle et le carré »
À Libourne, quinze œuvres sur le thème du « Cercle et du carré » sont désormais visibles pour le grand public. Parmi elles, la Roue de bicyclette de Duchamp, la Cabane éclatée n°6 de Buren, Les disques de Newton, de Kupka, Sur les pointes de Vassily Kandinsky ou encore Le Pont du remorqueur de Fernand Léger.
L’occasion de voir des chefs d’œuvre du XXème siècle rarement exposés au public.
