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«Populaire»: Romain Duris, amour et dactylographie…

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Vitesse dactylographique

Printemps 1958. Des doigts qui s’agitent sur un clavier. Rose, une jeune femme de 21 ans, a un don : elle tape à la machine à écrire à une allure incroyable. Insolente et obstinée, Rose s’est échappée de son village normand pour Lisieux. Là-bas, elle postule pour un poste de secrétaire chez Louis Echard, le patron très charismatique d’un cabinet d’assurance. En voyant ses doigts qui galopent sur le clavier, Louis lui fait une proposition…Si elle veut le poste, elle devra participer à des concours de vitesse dactylographique. Il s’improvise entraîneur et se met en tête qu’il fera d’elle la secrétaire la plus rapide du pays, voire du monde. Mais l’amour du sport ne fait pas forcément bon ménage avec l’amour tout court…

Produit par Alain Attal, et réalisé par Régis Roinsard – son premier film – Populaire marque le retour de Romain Duris, absent au cinéma depuis L’Arnacoeur et L’Homme qui voulait vivre sa vie (2010), accompagné dans le film par Déborah François, actrice belge remarquée pour son rôle dans Les Tribulations d’une caissière. Les seconds rôles, très forts dans cette comédie de la fin des fifties, sont interprétés par Nicolas BedosBérénice Bejo, Miou-Miou ou encore Eddy Mitchell. 

Une esthétique à la « Mad Men »

« Alain et moi voulions une facture moderne qui ne verse jamais dans la nostalgie. Les gens ne vont sans doute pas pouvoir s’empêcher de comparer Populaire à Mad Men, série avec laquelle je partage – j’espère – une réelle exigence dans l’écriture et la direction artistique », explique le cinéaste Régis Roinsard. Le spectateur ne peut en effet pas s’empêcher de voir l’univers rétro et glamour de la série américaine Mad Men tout au long de Populaire.

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