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Problème d’orgasme? Mesdames, vous aurez bientôt votre viagra!

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Si certaines femmes souffrent de ne pas connaître l’orgasme, des chercheurs canadiens ont annoncé avoir trouvé un traitement qui pourrait guérir ce trouble, lié la plupart du temps à des causes psychologiques. L’équipe du laboratoire pharmaceutique Trimel serait en train de tester un « viagra féminin » appelé Tefina.

Selon le laboratoire, l’anorgasmie (absence d’orgasme après une phase d’excitation sexuelle normale) touche 1 femme sur 5 dans le monde entier. Ce médicament, s’il est finalisé, rencontrerait une franche demande.

Lutter contre l’anorgasmie

Les travaux du Dr Sheryl Kingsberg, qui dirige l’étude, portent principalement sur les traitements des troubles sexuels féminins, les aspects psychologiques de l’infertilité et la ménopause. Pour lui, « Tefina est une approche thérapeutique innovante pour les nombreuses femmes souffrant de trouble orgasmique féminin ».

Dans le cadre de cette étude, 240 patientes âgées entre 18 et 49 ans, en Australie et au Canada et souffrant d’anorgasmie, recevront Tefina ou un placebo. Le critère d’efficacité de l’essai sera l’augmentation de la fréquence de l’orgasme au cours de la période de traitement comparée aux niveaux de référence.

En quoi consiste ce traitement ?

Le traitement est composé de testostérone, hormone mâle qui aurait un lien direct avec la survenue et la puissance de l’orgasme féminin. C’est un gel à inhaler par le nez qui se prend deux heures avant le rapport sexuel pour être efficace. Il est censé augmenter la libido ainsi que l’afflux sanguin vers les organes sexuels, et ces effets pourrait durer jusqu’à six heures. 

Le Tefina n’a pas encore été mis en vente mais, déjà, de nombreux médecins se méfient de l’idée de médicaliser le plaisir féminin. Il ne sera jamais le médicament miracle qui donnera aux femmes l’assurance d’un orgasme automatique. Car s’il joue sur les causes psychologiques qui empêchent la femme d’être pleinement satisfaite au cours d’un rapport sexuel, ce traitement n’aura aucune influence sur le plaisir. Les femmes qui connaissent des troubles de frigidité ne sont donc pas concernées.

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