Huit ans après le tsunami qui s’est abattu sur les pays côtiers de l’Océan indien, le réalisateur Juan Antonio Bayona livre « The Impossible », inspiré de l’histoire vraie de la famille espagnole Alvarez Belon, en vacances en Thaïlande au moment du drame. Sortie en salles ce mercredi 21 octobre.
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Filmer la souffrance
26 décembre 2004, à 7h58 (heure locale), un séisme d’une magnitude de 8,6 sur l’échelle de Richter est enregistré dans l’océan Indien. Il est aussitôt suivi d’un gigantesque tsunami qui ravage toutes les côtes des pays de l’Océan indien, dont la Thaïlande.
Huit ans après la catastrophe, le réalisateur Juan Antonio Bayona (L’Orphelinat) revient sur la plus grande catastrophe naturelle et humanitaire du XXIe siècle. En s’inspirant de l’histoire vraie d’une famille espagnole qui passait ses vacances de Noël à Phuket au moment du drame, le cinéaste suit Henry, Maria et leurs trois enfants qui tenteront de survivre et de se retrouver. Après le passage de la vague, Maria (Naomi Watts), blessée, se retrouve avec son fils aîné, tandis qu’Henry (Ewan Mc Gregor) tente de survivre avec ses deux autres enfants.
Réalisme
Pour être le plus réaliste possible, six sociétés spécialisées dans les effets spéciaux ont travaillé d’arrache-pied pendant une année, afin de reconstituer le raz-de-marée s’abattant sur la côte. Refusant « l’eau numérique », la production a préféré tourner la séquence du tsunami dans un réservoir en Espagne. Ainsi, plus de 130 000 litres d’eau étaient chaque jour déplacés pour recréer l’immense vague. Tourné en Espagne et en Thaïlande, le film évite le cliché, grâce à un scénario simple et à des acteurs justes qui ne tombent jamais dans la caricature.