Site icon La Revue Internationale

Twitter réagit à l’accort entre DSK et Nafissatou Diallo

dsk.jpgdsk.jpg

[image:1,l]

Dominique Strauss-Kahn et Nafissatou Diallo, la femme de chambre qui l’accusait d’agression sexuelle à New York, seraient parvenus à un accord financier. C’est, en tout cas, ce qu’a révélé le New York Times ce jeudi 29 novembre. Selon le quotidien, cet accord discret aurait été conclu pour mettre un terme à la procédure civile engagée par Nafissatou Diallo en août 2011 pour obtenir des dommages et intérêts de l’ancien patron du Fonds monétaire international.

Une procédure qui était au point mort 

Les avocats de Dominique Strauss-Kahn et de Nafissatou Diallo doivent comparaître la semaine prochaine devant le juge Douglas McKeon, à la Cour suprême du Bronx, où habitait la femme de chambre. « Les détails de l’accord, y compris les dommages et intérêts devant être payés par M. Strauss-Kahn, n’ont pas pu être déterminés ce jeudi », détaille le New York Times.

En mai, le juge avait refusé de classer l’affaire, comme le demandaient les avocats de Dominique Strauss-Kahn qui faisaient valoir une immunité diplomatique. « Cette affaire ne fait pas exception. Nous ferons la même chose que pour n’importe quel autre dossier civil », avait alors déclaré le juge. Depuis, la procédure était au point mort.

Plainte au civile

Nafissatou Diallo avait réclamé des dommages et intérêts, dont le montant n’est pas précisé, pour ce qu’elle a appelé une « attaque violente et sadique », le 8 août dernier. La femme de chambre accuse l’ancien patron du FMI de l’avoir contrainte à une fellation dans sa suite du Sofitel à New York, alors qu’elle venait y faire le ménage le 14 mai 2011. Ce dernier a reconnu une brève relation sexuelle « inappropriée », mais a affirmé dans une interview télévisée en septembre dernier qu’il n’y avait eu ni violence ni contrainte.

Or l’avocat avait alors indiqué qu’il était prêt à faire témoigner d’autres femmes qui assuraient avoir été agressées par M. Strauss-Kahn dans des « chambres d’hôtel à travers le monde » et dans des appartements spécialement utilisés par lui « dans le but de couvrir ses crimes. »

À la Cour suprême du Bronx, environ 90 % des procédures civiles se terminent cependant par un accord financier, et le juge McKeon avait récemment confié qu’il était favorable à de telles négociations, et que ce dossier ne faisait pas exception.


!function(d,s,id){var js,fjs=d.getElementsByTagName(s)[0];if(!d.getElementById(id)){js=d.createElement(s);js.id=id;js.src= »//platform.twitter.com/widgets.js »;fjs.parentNode.insertBefore(js,fjs);}}(document, »script », »twitter-wjs »);

Quitter la version mobile