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UMP: la «Droite forte» de Guillaume Peltier arriverait en tête

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La confusion règne à l’UMP depuis dimanche 18 novembre soir. Les deux camps revendiquent la victoire et les militants attendent l’annonce officielle de la Commission d’organisation et de contrôle des opérations électorales de l’UMP (Cocoe). En parallèle de cette élection, les militants votaient pour des motions. La motion qui passera la barre des 10% de votants pourra se constituer en mouvement au sein du parti et, selon le nombre de suffrages obtenu, chaque mouvement recevra des moyens financiers, mais aussi des postes dans la direction du parti. Une première dans l’histoire de l’UMP

49 264 suffrages exprimés

Selon les résultats obtenus par Le Point, ce serait la « Droite forte » de Geoffroy Didier et de Guillaume Peltier qui arriverait en tête avec 27,1 % des voix, soit 13 336 bulletins sur les 49 264 suffrages exprimés. Cette victoire confirme les sondages qui les plaçaient déjà en tête.

Viennent ensuite, la « Droite sociale » de Laurent Wauquiez (candidat à la vice-présidence sur la liste de François Fillon) qui recueille 10 797 voix (21,5 %), la motion « France moderne et humanisme » de Jean-Pierre Raffarin et Luc Chatel (candidat à la vice-présidence sur la liste de Jean-François Copé) qui obtient 8751 votes (17,8 %) et « Gaullistes en mouvement » de Michèle Alliot-Marie recueille 6693 voix (13,6 %).

Deux autres motions cherchaient aussi l’appui d’un maximum d’adhérents : la « Boîte à idées », lancée par Maël de Calan, Matthieu Schlesinger, Pierre-Emmanuel Thiard et Enguerrand Delannoy, a obtenu 5243 voix (10,6 %) et la « Droite populaire » de Thierry Mariani,  4490 voix (9,1 %)

Journée inédite à l’UMP

Ces résultats sont communiqués à la fin d’une journée tout à fait spéciale pour l’UMP. À la suite du vote du président du parti, la commission électorale est encore dans l’incapacité de déclarer qui de François Fillon ou Jean-François Copé a remporté le plus de voix. Entre fraudes et recomptes des voix, les militants n’ont d’autres solutions que d’attendre.

Une chose est tout de même intéressante à constater. Ce débat autour des chiffres montre bien qu’il n’y a pas de grand écart entre les deux candidats à la présidence du parti. Comme le montre le score de la « Droite forte », l’UMP serait un peu plus à droite qu’il n’y paraîssait… 

Entre autres propositions, la « Droite forte » souhaite supprimer, en vingt ans, le logement social, augmenter la durée légale du travail en instaurant la semaine des 40 heures de travail hebdomadaire payée 45 heures, ou rendre dégressives les allocations chômage dans le temps.

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