Connaissez-vous les « love hotels », ces hôtels spécialisés pour pimenter les ébats amoureux ? Créé au Brésil, l’Animalle Mundo Pet attire une clientèle particulière : il se présente comme un « love hotel » pour chiens, afin de les aider à se reproduire dans un environnement sain.
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Rendez-vous galants
Un récent « love hotel » brésilien se distingue des autres. Pas pour ses équipements, mais pour sa clientèle : les chiens.
Vous avez bien entendu. C’est un frère et une sœur de Belo Horizonte, ville du sud-est du Brésil, qui ont décidé de consacrer tout un étage de leur Animalle Mundo Pet de huit étages aux rendez-vous galants des toutous, comme l’a signalé l’AFP.
Éclairage tamisé et miroir au plafond
Les propriétaires de chiens exigeants payent 50 dollars par jour pour une chambre, afin d’élever leur animal de compagnie dans ce qui est présenté comme un environnement propre et sain, avec éclairage tamisé et même un miroir en forme de cœur au plafond, et des coussins rouges sur le sol, comme l’indique le New York Times.
« Pour beaucoup de gens, le chien est un enfant qui doit être bien traité », explique le copropriétaire de l’hôtel, Lourdes Fabiano, 26 ans, au quotidien économique Valor. « Nos études de marché ont montré que les gens travaillent toute la journée et ils ne savent pas où déposer leurs animaux pour l’accouplement ».
Lui et sa sœur Daniela ont investi un million de dollars dans l’entreprise, et espèrent que des hôtels du même genre naîtront dans d’autres villes du Brésil, selon The Telegraph.
Mais aussi une « dog beer », un spa…
En plus des « services d’accouplement », Animalle Mundo Pet propose un magasin rempli d’articles spécialisés comme la « Dog Beer » (sans alcool) aromatisée au bœuf, un spa pour chien avec une baignoire japonaise Ofuro, un centre de remise en forme, une zone spéciale pour fêter l’anniversaire de votre chien, et des vêtements canins affublés des symboles des clubs de football locaux, Atlético Mineiro et Cruzeiro.
Parce que, vous savez, même Médor aime se faire dorloter parfois.
GlobalPost / Adaptation : Anaïs Lefébure pour JOL Press
