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Les trois militaires tués par le « tueur au scooter » Mohamed Merah le 11 mars dernier se verront prochainement attribuer la mention « Mort pour le service de la Nation ».
Les noms des bénéficiaires seront inscrits sur les monuments aux morts
En réflexion depuis plusieurs mois, le ministère de la Défense devrait bientôt officialiser cette nouvelle mention qui s’ajoutera aux « Morts pour la France » et « Mort en déportation » déjà existants.
La mention « Mort pour le service de la Nation » qui ne s’adressera pas qu’aux militaires, sera inscrite à l’état-civil et devrait permettre l’inscription des noms des bénéficiaires sur les monuments aux morts.
Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, qui a déjà rencontré Albert Chennouf, père d’Abel Chennouf, un des trois militaires tués par Mohamed Merah, devrait rencontrer les familles des deux autres victimes au cours de la semaine.
« Une fierté incommensurable »
Albert Chennouf, père d’un des parachutistes tués par Mohamed Merah était interrogé sur RTL, mardi 27 novembre. Ce dernier a exprimé sa « fierté incommensurable » à la suite de cette annonce.
« Pour la mention +Mort pour la France+, il aurait fallu que ce soit en combattant et Merah était un terroriste, pas un combattant, » a affirmé Albert Chennouf.
« La finalité est la même parce qu’il en découle des choses très bien, en ce sens qu’il a aussi la Légion d’honneur, il a été promu au grade de caporal-chef et que la protection juridique m’est accordée, » souligne encore Albert Chennouf.
Imad Ibn-Ziaten, Abel Chennouf et Mohamed Legouad ont été tués entre le 11 et le 15 mars à Toulouse et à Montauban par Mohamed Merah. Quelques jours plus tard, le « tueur au scooter » s’est rendu dans une école juive de Toulouse et a abattu trois enfants et un professeur.