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Attaque du consulat de Benghazi: le rapport qui accuse les États-Unis

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Le département d’État américain est une nouvelle fois mis en cause dans l’attaque du consulat de Benghazi, survenue le 11 septembre dernier.

Une mauvaise gestion de la sécurité

Un rapport, commandé par le gouvernement et confié à une commission indépendante indique ainsi que la sécurité autour du bâtiment n’était pas adéquate et qu’aucun signe n’aurait permis à l’administration américaine de prévoir cet attentat afin d’y faire face.

Le Comité de révision de l’action de l’administration américaine indique ainsi « qu’aucun renseignement immédiat et spécifique » n’a été transmis aux services d’espionnage.

Le rapport indique également une mauvaise gestion de la sécurité autour des représentations diplomatiques américaines.

« [Il y a eu] des ratés et des carences au niveau de deux bureaux du département d’État qui ont conduit à mettre en place un dispositif de sécurité [au consulat de Benghazi] qui était largement inadéquat pour faire face à l’attaque », explique le rapport.

Des Marines envoyés en renfort

Face à ces remarques, la secrétaire d’État Hillary Clinton a envoyé deux lettres, adressées aux commissions des Affaires étrangères du Sénat et de la Chambre des représentants, affirmant qu’elle acceptait la totalité des 29 recommandations proposées dans le rapport.

Mardi 18 décembre, la secrétaire d’État a annoncé l’envoi de centaines de Marines supplémentaires autour des représentations diplomatiques américaines.

Attaque sur fond de crise

Survenue dans la nuit du 11 et 12 septembre, l’attaque du consulat de Benghazi a fait quatre morts au sein du personnel diplomatique. Parmi eux, la mort de l’ambassadeur américain en Libye, Christopher Stevens, avait soulevé un vent de protestation contre l’administration américaine.

Considéré comme une attaque terroriste, cet attentat s’est déroulé sur fond de crise à la suite de la publication de la bande-annonce du film L’Innocence des musulmans, jugé islamophobe par le monde musulman.

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