Les États-Unis soupçonnent Bachar al-Assad d’être en train de préparer sa fuite au soleil. Dans une déclaration, mercredi 5 décembre, un porte-parole du gouvernement a affirmé que le régime syrien s’était vu offrir plusieurs propositions d’asile politique en provenance d’Amérique du Sud. Une information que l’Équateur, pays bien connu pour délivrer facilement des statuts de réfugié, a totalement démentie.
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L’Équateur, une option pour Bachar al-Assad ? Mercredi 6 décembre, un porte-parole du département d’État a affirmé que le président syrien s’était vu offrir plusieurs asiles politiques en Amérique du Sud, notamment par l’Équateur.
L’Équateur dément
Face à l’accroissement des violences en Syrie et des pressions internationales sur le régime de Bachar al-Assad, plusieurs pays latino-américains auraient offert une place au soleil au Président sous le coup d’une révolte populaire depuis bientôt deux ans.
L’Équateur a immédiatement réagi et a affirmé qu’aucune demande syrienne n’avait été faite pour un asile politique en Équateur.
« Je démens totalement. Aucun citoyen syrien n’a demandé l’asile en Équateur, et encore moins son président actuel », a ainsi déclaré le ministre des Affaires étrangères équatorien, Ricardo Patino Aroca, sur Twitter.
L’Équateur, spécialiste des asiles politiques
L’Équateur est bien connu pour les asiles politiques qu’il délivre facilement. Récemment, le pays a fait parler de lui en accueillant, dans son ambassade de Londres, le fondateur de WikiLeaks, Julian Assange.
Ce dernier, accusé de viols et d’agressions sexuelles en Suède, et recherché par les États-Unis pour l’affaire des télégrammes diplomatiques rendus publics, est réfugié depuis juin dernier dans l’enceinte de la représentation diplomatique.