Site icon La Revue Internationale

«Falaise fiscale»: plus que quelques heures avant expiration de l’ultimatum

congres-photo_-_laszlo-photo.jpegcongres-photo_-_laszlo-photo.jpeg

[image:1,l]

Le temps presse au Congrès américain et à quelques heures de l’ultimatum de la falaise fiscale, démocrates et républicains n’ont toujours pas trouvé d’accord.

Barack Obama proposerait un plan B pour les Etats-Unis

Si les deux parties du Congrès paraissent déterminées à ne pas laisser tomber le pays dans une cure d’austérité forcée, il semble pourtant que cette issue soit la plus certaine.

« Nous pouvons toujours parvenir à un accord, » déclarait le président américain dimanche 30 décembre. « Je suis modérément optimiste sur le fait qu’un accord puisse être trouvé», a-t-il toutefois ajouté

Mais pour éviter cette falaise fiscale redoutée, Barack Obama a affirmé que si aucun plan viable n’était trouvé par les membres du Congrès, il demanderait un vote sur sa propre proposition. Ce plan impliquerait une hausse du taux d’imposition pour tous les revenus, excepté pour les revenus supérieurs à 250 000 dollars. Grâce à ce plan, les allocations chômage seraient également prolongées pour deux millions de personnes.

Le Congrès divisé sur la cure d’austérité américaine

La « falaise fiscale », une cure d’austérité forcée qui si elle ne se traduit pas par un accord entre républicains et démocrates au Congrès, se transformera automatiquement en augmentations d’impôts et en coupes drastiques dans le budget.

Mais les négociations sont difficiles et chaque camp reste sur ses positions malgré la date butoir fixée au 31 décembre.

Un plan pour réduire la dette publique

Il faut pourtant que le Congrès s’accorde pour adopter un plan qui réduirait la dette publique des États-Unis de plus de 16 mille milliards de dollars.

Chaque camp a pour le moment fait de nombreuses concessions. Les républicains ont accepté d’augmenter les recettes en éliminant les niches fiscales et en augmentant le taux d’imposition, notamment des plus riches. Les démocrates ont quant à eux accepté de baisser le calcul des pensions versées par la Social Security, système public des retraites.

Républicains et démocrates divisés sur les mesures à adopter

Mais il en faut plus et le Congrès reste bloqué. Le président américain refuse actuellement d’augmenter les impôts des Américains les moins favorisés quand John Boehner, président républicain de la Chambre, refuse une plus grande imposition des hauts salaires.

Le 1er janvier, l’ultimatum arrivera à expiration et si aucune décision n’est prise, les coupes budgétaires des dépenses de l’État entreront en vigueur.

Or ces coupes budgétaires, ou « falaise fiscale », d’une valeur de plus de 600 milliards de dollars, pourraient bien plonger les États-Unis dans la récession, selon les estimations de la Cour des comptes américaine.

Quitter la version mobile