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Fin du monde: 80 ans de cinéma apocalyptique

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En 1931, le cinéaste français Abel Gance imaginait le destin funeste des hommes avec l’approche d’une comète sur la Terre dans son film pacifiste intitulé La fin du monde. L’industrie cinématographique hollywoodienne a, depuis, largement profité de toutes sortes de prédictions – du bug de l’an 2000 à la prophétie maya – pour livrer de nombreuses productions catastrophes et faire ainsi exploser le box-office

« La fin du monde » (1931)

La panique s’empare de l’Humanité dans le premier film parlant d’Abel Gance, en 1931, lorsqu’un savant nommé Jean Novalic découvre une comète qui se dirige vers la Terre et qui rentrera bientôt en collision avec elle. Jean Novalic profite de l’affolement général pour tenter de faire voter la proclamation d’une République universelle

« Armageddon » (1998)

Plus de dix ans après sa sortie au cinéma, le film de Michael Bay est en plein coeur de l’actualité ! Un astéroïde de la taille du Texas se dirige vers la Terre à la vitesse de 35 000 kilomètres à l’heure. Dan Truman, directeur de la Nasa recrute alors Harry S. Stamper (Bruce Willis), le plus grand spécialiste du forage pétrolier pour tenter de détruire l’astéroïde. L’équipe, envoyée dans l’espace, devra placer une charge nucléaire au coeur de l’astéroïde… Le défi est de taille pour ces futurs héros qui n’ont aucune notion en astronomie<!–jolstore–>

« Last Night » (1999)

Le 31 décembre 1999, le changement de millénaire avait également provoqué certaines prédictions apocalyptiques, nourries notamment du grand bug informatique de l’an 2000 qui devait nous propulser dans l’au-delà … L’occasion pour les réalisateurs comme Don McKellar de livrer des films sur le sujet. Dans Last Night, les habitants de Toronto ont finalement accepté la fatalité, et vont essayer d’organiser la meilleure fin dont on puisse rêver. Mais les programmes de certains seront vite bouleversés…Le film avait été récompensé par le Prix de la jeunesse à Cannes en 1998.

« Le Jour d’après » (2004)

Un changement climatique s’abat sur le monde entraînant de gigantesques ravages : inondations, grêle, tornades et températures d’une magnitude inédite. Il reste peu de temps au climatologue Jack Hall pour convaincre le président des États-Unis d’évacuer le pays. Film catastrophe par excellence, Roland Emmerich réuni ici tous les éléments nécessaires pour un blockbuster réussi : catastrophes naturelles, suspens, effets spéciaux, et, bien entendu, une histoire d’amour.   

« 2012 » (2009)

Le réalisateur Roland Emmerich à trouvé le filon. Quatre après Le jour d’après, le cinéaste américain remet ça avec le film 2012. Il s’inspire cette fois directement de la prophétie du calendrier maya qui prévoie la fin du monde le 21 décembre 2012. « Les astrologues l’ont confirmé, les numérologues l’ont prédit, les géophysiciens trouvent cela dangereusement plausible, et même les experts scientifiques gouvernementaux finissent par arriver à cette terrifiante conclusion » : la fin du monde est proche, assure le synopsis du film.

« Melancholia » (2011)

Dans le drame de Lars von Trier, Justine s’apprête à vivre le plus beau jour de sa vie. Tout a été mis en oeuvre pour que son mariage avec Michael soit parfait. Somptueuse réception, cadre remarquable… Justine se sent pourtant submergée par un sentiment étrange… elle perd peu à peu ses illusions alors que la planète Melancholia se dirige vers la Terre...

« Jusqu’à ce que la fin du monde nous sépare » (2012)

Un astéroïde se dirige droit vers la Terre. Le compte à rebours commence. Trois semaines, deux semaines, dix jours…. Comment continuer à vivre en sachant que le monde va disparaître ? Le film de Lorene Scafaria est original en ce qu’il utilise la fin du monde comme toile de fond pour raconter une autre histoire : la rencontre de Dodge et Penny, deux personnages que tout oppose et qui ne se seraient sûrement jamais parlé si le grand cataclysme n’était sur le point de se produire. Avec cette comédie romantique décalée, la réalisatrice prend de la hauteur sur un sujet déjà souvent traité. Alors que certains continuent leur routine quotidienne, d’autres s’autorisent tous les excès, toutes les folies. Dodge et Penny, eux, feront un bout de chemin ensemble, avant la chute finale. 

« 4h44 : Dernier jour sur terre » (2012)

Que ferez-vous le dernier jour avant la fin du monde ? C’est la question que se pose Abel Ferra dans son dernier film 4h44 : Dernier jour sur terre. À New YorkCisco (Willem Dafoe) et Skye (Shanyn Leigh)  s’apprêtent à passer leur dernier après-midi ensemble. C’est l’heure des adieux, l’occasion d’une ultime étreinte. Comme la majorité des hommes et des femmes, ils ont accepté leur destin. Demain, à 4h44, le monde disparaîtra. À la différence des nombreux blockbusters sur la fin du monde (Le jour d’après2012...), le film d’Abel Ferrara ne s’inscrit pas dans la logique du film catastrophe. À la manière de Melancholia de Lars von TrierAbel Ferrara propose une réflexion sur le sens de la vie. Sortie prévue le 19 décembre prochain, juste à temps !

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