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Alors que la crise menace la Centrafrique, le président François Hollande a refusé de répondre à la population centrafricaine qui, la veille, demandait l’aide de Paris en manifestant devant l’ambassade de France à Bangui, la capitale.
François Hollande n’interviendra pas en Centrafrique
« La France n’est pas présente en Centrafrique pour protéger un régime », a-t-il déclaré après que le président centrafricain lui-même, demande de l’aide à la France et aux États-Unis.
« Si nous sommes présents […], c’est pour protéger nos ressortissants et nos intérêts. Et en aucune façon pour intervenir dans les affaires intérieures d’un pays. Ce temps-là est terminé, » a ajouté François Hollande.
Les manifestants en appellent à la France
La veille, des centaines de manifestants, proches du Président, se sont attaqués à des bâtiments internationaux de la capitale. Ils réclamaient de l’aide face à l’avancée des rebelles du mouvement Séléka, qui menacent de défaire le président Bozizé à Bangui.
Les manifestants ont notamment dénoncé le comportement passif de la France, ancienne colonie.
Déploiement de l’armée tchadienne
Les rebelles de la coalition du Séléka sont en route depuis le début de leur offensive, le 10 décembre dernier. Après avoir pris plusieurs villes du centre du pays, ils s’approchent dangereusement de Bangui et demandent au président Bozizé de « respecter » les accords de paix signés entre le gouvernement et les groupes rebelles en 2007 et 2011.
Face à cette offensive, des soldats de l’armée tchadienne ont été déployés à deux endroits stratégiques du pays et bloquent l’accès des rebelles à la capitale.