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Jean-Luc Mélenchon rend visite à Julian Assange à l’ambassade d’Équateur

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Le co-président du Front de gauche, Jean-Luc Mélenchon, a rendu visite au fondateur de WikiLeaks, l’Australien Julian Assange, jeudi 6 décembre, alors que ce dernier est réfugié à l’ambassade d’Équateur à Londres, depuis juillet dernier.

Jean-Luc Mélenchon apporte son soutien a Julian Assange

L’ancien candidat à la présidentielle, qui n’avait jamais rencontré Julian Assange mais l’avait déjà invité à participer, par le biais d’une vidéoconférence, à l’un de ses meetings, a affirmé son soutien à celui qu’il qualifie de « prisonnier ».

Jean-Luc Mélenchon a également souligné « l’attitude très courageuse » de l’Équateur qui a accueilli Julian Assange comme un réfugié politique, « contrairement à beaucoup d’autres pays » qui « ont bel et bien laissé choir » le fondateur de WikiLeaks.

« La situation de Julian Assange est celle d’un prisonnier »

« Je suis un ami de la révolution citoyenne en Équateur et donc je me sens comme un devoir de venir au contact de mes amis, leur exprimer de la reconnaissance et de la solidarité », a affirmé Jean-Luc Mélenchon lors d’un point presse avec l’ambassadrice équatorienne Ana Alban.

« En réalité, la situation de Julian Assange est celle d’un prisonnier », a-t-il ajouté, renouvelant son soutien à celui qui est accusé d’agressions sexuelles en Suède et recherché aux États-Unis pour avoir rendu public les fameux télégrammes diplomatiques qui ont rendu WikiLeaks célèbre.

« Il est prêt à aller se défendre. On ne demande qu’une chose : que la Suède s’engage à ne pas livrer Monsieur Assange aux États-Unis d’Amérique parce que dans le cas où elle le ferait, son sort est connu d’avance, il suffit de voir comment est traité Monsieur Manning », a finalement affirmé Jean-Luc Mélenchon.

La peur de l’extradition vers les États-Unis

Interrogée sur l’état de santé de Julian Assange, l’ambassadrice Ana Alban a affirmé que rien ne nécessitait « un suivi médical » pour son hôte. Elle n’a cependant pas caché son inquiétude quant à une dégradation possible de son état de santé dans la mesure où Julian Assange réside dans un espace confiné. Ana Alban a affirmé qu’un médecin visitait régulièrement le réfugié politique.

Réfugié à l’ambassade d’Équateur depuis plusieurs mois, Julian Assange redoute d’être extradé vers la Suède, non pas pour les accusations de viol et d’agressions sexuelles qu’il nie mais pour l’éventuelle extradition vers les États-Unis qui suivrait ensuite.

Alors que l’Équateur a proposé deux alternatives pour résoudre le cas Assange : que le Royaume-Uni accorde un sauf-conduit à Julian Assange ou que la Suède s’engage à ne pas l’extrader vers les États-Unis, les autorités n’ont pas encore donné leur réponse.

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