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Le fest-noz breton entre au patrimoine de l’Unesco

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Un rassemblement festif

Depuis le 5 décembre, le fest-noz – « fête de nuit » en breton – figure sur la liste représentative du patrimoine immatériel de l’Humanité, parmi d’autres pratiques culturelles des quatre coins du globe, comme le fado populaire urbain du Portugal, les mariachis du Mexique ou encore le théâtre d’ombres chinoises.

Ce rassemblement festif a été inventé dans les années 1950 dans le centre de la Basse-Bretagne dans le but de récréer les danses traditionnelles accompagnées de musique vivante qui étaient pratiquées par la société rurale bretonne, après les travaux collectifs, jusque dans les années 1930.

Plus qu’une simple pratique de la danse, le fest-noz est un mouvement convivial qui accorde une grande importance à la « mixité sociale et intergénérationnelle », explique le dossier de candidature. « Le mouvement culturel breton a préservé cette expression d’une pratique vivante et en perpétuel renouvellement de répertoires de danse hérités avec plusieurs centaines de variantes et des milliers d’airs », précise également le texte. Près d’un millier de fest-noz ont lieu chaque année, dont une grande partie lors du Festival interceltique de Lorient qui se déroule tous les ans au mois d’août.  

« Fest an Holl »

Pour le président du Conseil régional, Pierrick Massiot, cette distinction est « la plus belle des reconnaissances » pour la Bretagne. « Aujourd’hui, notre fête de nuit devient en quelque sorte la fête de tous, « Fest an Holl » », a déclaré à l‘AFP Jean-Michel Le Boulanger, vice-président en charge de la culture à la région.

Depuis 2009, la France à fait inscrire dix autres éléments sur la liste du patrimoine immatériel de l’humanité, dont la tapisserie d’Aubusson, la dentelle d’Alençon, « le repas gastronomique des Français », mais aussi l’équitation traditionnelle française.

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