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L’énergie éolienne, une utopie de «bobos»!

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La bonne nouvelle, c’est que des technologies sont désormais au point pour nous aider à progresser dans ce sens (voir par exemple les propositions de sociétés comme Voltalis…). Aurélien Gay et Marc Glita, ingénieurs élèves de l’école des Mines ont fait une étude intéressante sur les coûts du « binôme » photovoltaïque + éolien, en se focalisant uniquement sur l’impact du développement de ces énergies renouvelables sur le nécessaire renforcement du seul réseau très haute tension.

On y trouve la constatation suivante : « Lorsque les énergies intermittentes représenteront une part significative du parc de production, la gestion des fluctuations de l’offre et de la demande d’électricité demandera des capacités d’effacement, d’appoint et de secours équivalentes à plusieurs dizaines de centrales nucléaires ! »

Le seul coût lié à l’obligation d’achat par EDF est de 5 à 10 milliards par an

On a demandé aux auteurs de chiffrer le montant de ce gaspillage (juste pour les lignes à très haute tension, c’est-à-dire sans tenir compte de l’obligation d’achat de l’énergie ainsi produite par EDF, ni des surcoûts liés aux réseaux secondaires). Voici leur réponse : pour le gaspillage, si l’on prend 3 ou 4 000 km de lignes à haute tension à construire, et que l’on les enterre (pour ne pas rejouer Notre Dame des Landes à chaque fois), on obtient  10m€/km x 4000 km soit 40 milliards d’euros. 40 milliards, c’est le montant de l’intervention pour la Grèce !

Pour mémoire, il convient d’y ajouter le coût lié à l’obligation d’achat est de 5 à 10 milliards par an. Au moment où notre pays va devoir impérativement examiner les réductions de dépenses à la loupe, il est urgent d’arrêter le délire du financement des parcs éoliens ou photovoltaïques… Il semblerait plus utile et efficace de consacrer nos efforts à une gestion plus intelligente et une optimisation de notre énergie.

Voilà un cas d’école où le bon sens devrait remplacer le « boboisme » : le budget de l’État et les paysages de la France ne s’en porteraient que mieux.

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