En s’attaquant au best-seller de l’écrivain Yann Martel, le cinéaste Ang Lee a pris quelques risques. Deux heures devant une barque qui vogue au beau milieu de l’Océan Pacifique peut en faire fuir plus d’un. Mais le résultat de l’odyssée de Pi, un jeune Indien, et d’un tigre du Bengale est en réalité stupéfiant. Dans les salles obscures depuis le 19 décembre.
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Un conte merveilleux
On le disait inadaptable. Le roman pour adolescents de Yann Martel, vendu à plus de sept millions d’exemplaires dans le monde a pourtant été transposé à l’écran par le cinéaste taïwanais Ang Lee, à qui l’on doit déjà Tigre et Dragon et Le secret de Brokeback Mountain. « Quand j’ai lu “l’Odyssée de Pi” pour la première fois, je me souviens m’être dit que personne de sain d’esprit ne s’aviserait d’en faire un film », raconte Ang Lee.
Son film, relativement fidèle au best-seller, raconte l’histoire de Pi Patel un adolescent de Pondichéry, seul survivant d’un impressionnant naufrage en pleine mer. A bord d’un canot de sauvetage le jeune homme devra cohabiter avec un autre survivant… Richard Parker, un féroce tigre du Bengale. C’est face à une mer infinie, que l’on suit le périple de ces deux naufragés dont l’instinct de survie leur fera vivre une odyssée hors du commun.
Le film d’Ang Lee offre des images incroyables qui nous donnent la sensation de découvrir le monde pour la première fois: un tigre qui nage au beau milieu de l’océan, des cétacés phosphorescents, des poissons volants.
Beauté visuelle
L’Odyssée de Pi est également remarquable en ce qu’il enchaîne des plans d’une grande qualité esthétique. Le réalisateur a su manier la 3D et des images de synthèse, apportant une précision et une beauté visuelles. Pas de doute, le dernier film d’Ang Lee est le grand film de Noël cette année.
