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La dernière fois qu’il est apparu en compétition officielle, c’était le 12 décembre dernier en finale de la Sudamericana : son club Sao Paulo affrontait les Argentins du Tigre, Lucas Moura s’est montré intenable.
S’ils ont vu le match, les dirigeants du Paris Saint-Germain – l’entraineur Carlo Ancelotti en tête – auront apprécié. Car son prochain match officiel, c’est sous les couleurs du club parisien que le jeune prodige brésilien le jouera.
Dimanche 30 décembre, celui-ci rejoindra à Doha ses nouveaux coéquipiers pour le stage de la trêve hivernale. Au Qatar, comme en France, il est précédé d’une flatteuse réputation.
Un jeune prodige à la mode brésilienne
Né le 13 août 1992, Lucas Rodrigues Moura da Silva est petit par le gabarit – 1 m 72 pour 66 kg – mais immense par les espoirs qui sont placés en lui.
En cadeau d’adieu, il a offert à son club de Sao Paulo une Copa Sudamericana, la Champions League sud-américaine. S’il ne s’est pas encore totalement imposé en sélection nationale A, il a déjà porté 22 fois le maillot de la Seleçao et tout le Brésil compte sur lui pour remporter, à domicile, le Mondial 2014.
Paris a mis les moyens
C’est l’été dernier que les dirigeants du PSG se sont offert les talents du jeune homme. Et ils y ont mis le prix… 40 millions d’euros – plus 5 millions d’euros de bonus -, ce qui en fait un des trois plus gros transferts depuis l’été 2011, pour un contrat de 4 ans et demi à partir de janvier 2013. Le temps de voir venir…
La devise de Lucas Moura : « Je veux, je peux, je l’obtiens »
Le pari de Carlo Ancelotti et du directeur sportif, Leonardo, est clair. Si, au milieu de terrain, Lucas Moura parvient à s’entendre avec son aîné, l’attaquant Zlatan Ibrahimovic, le Paris Saint-Germain deviendrait vite irrésistible en France, mais surtout en Europe.
Début de réponse au printemps pour les huitièmes de finale de la Champions League face aux Espagnols du FC Valence.