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«Main dans la main»: la dépendance affective «chorégraphiée»

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Valérie Donzelli n’a que deux films à son actif (La Reine des Pommes, et La Guerre est déclarée). Mais la réalisatrice a déjà son univers bien à elle.

Deux aimants

Dans Main dans la Main, que l’on pourrait définir comme un conte pour adultes, Valérie Donzelli explore le sentiment amoureux sous une étrange facette : celui de l’incompréhension devant la différence. Tout oppose Hélène et Joachim, et pourtant, ils sont irrémédiablement attirés l’un vers l’autre, comme deux aimants. Ils ne peuvent plus bouger l’un sans l’autre, font les mêmes mouvements. Elle danse ? Il se met à danser.

Chorégraphie

Main dans la Main s’apparente finalement à une chorégraphie tous les personnages se collent et s’entremêlent. Joachim et sa soeur (Valérie Donzelli), orphelins et collés l’un à l’autre, s’entraînent pour un concours de danse de salon. Hélène, elle, est aussi inséparable de son amie d’enfance (Béatrice de Staël). Le film plonge dans l’intimité des personnages, avec humour et profondeur. 

La Guerre est déclarée, coup de coeur du festival de Cannes, avait propulsé la jeune réalisatrice sur le devant de la scène. Avec Main dans la Main, Valérie Donzelli confirme l’originalité de ses films qui bousculent les frontières traditionnelles et explorent les tréfonds du sentiment amoureux.

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