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Chaque année, le concours de Miss France rassemble des millions de téléspectateurs. Depuis 1897, ce concours national est en effet diffusé en direct sur le petit écran. Mais le terme « Miss France » est inventé officiellement soixante ans plus tard, en 1927, par Robert et Jean Cousin. C’est cette même année qu’a lieu la première élection de « Miss France », et non plus de « la plus belle femme de France ». Roberte Cusey est la première femme à remporter ce titre.
1920, une jeune basque élue « plus belle femme de France »
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Agnès Souret a connu la gloire très jeune. En 1920, elle est âgée de 17 ans lorsqu’elle envoie sa candidature pour participer au premier concours national de « la plus belle femme de France ». Originaire du Pays Basque, elle envoie une photo d’elle en communiante, accompagnée de ces quelques lignes : « Je n’ai que 17 ans, dites-moi si je dois traverser la France pour courir ma chance ».
Et la chance finira par lui sourire : elle élimine les 2062 autres participantes, et obtient le prestigieux titre. Mais le destin de la jeune femme sera tragique. Elle meurt quelques années plus tard d’une péritonite, lors d’une tournée en Argentine. Elle n’a que 26 ans ; elle incarne déjà le début d’un mythe.
1930, Yvette Labrousse sous les feux de la rampe
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Ses origines modestes ne l’auront pas empêchée d’accéder aux hautes sphères du pouvoir. Cette jeune femme d’une grande beauté et mesurant plus d’1 mètre 80 est vite remarquée. Elle est élue Miss Lyon en 1929, et Miss France l’année suivante. Elle représente la France à travers le monde et défile pour les plus grands noms de la mode. À travers ses voyages, elle rencontre des personnages influents de la scène internationale, notamment le prince Aga Khan III, leader des ismaéliens. Convertie à l’Islam, elle l’épouse, et continuera après la mort de celui-ci à poursuivre des actes de charité en Égypte. Elle meurt en 2000, à l’âge de 94 ans.<!–jolstore–>
1972, Miss France abdique après une chute de cheval
Chantal Bouvier de Lamotte, jeune aristocrate, est élue Miss France à Epernay en 1972. À 13 ans déjà, elle suit des cours de mannequinat. À 15 ans, elle remporte son premier titre : elle est élue Miss Paris. Une nomination qui lui permet de remporter le titre de Miss France, une fois ses 17 ans révolus. Mais suite à une chute de cheval qui lui causera de graves blessures, elle décide d’abdiquer, et donne son titre à sa première dauphine, Miss Poitou, Claudine Cassereau.
1978, Miss France rend son titre et rentre chez elle
En 1978, Pascale Taurua, élue Miss Calédonie un an plus tôt, est sacrée Miss France. Mais ayant du mal à assumer son rôle de Miss en France, elle préfère rentrer chez elle, sur son île, et rend son titre, qui revient à la deuxième dauphine, Brigitte Konjovi (Miss Paris). La première dauphine avait en effet refusé le titre qui aurait dû lui revenir.
1983, le début des scandales
En 1983, Isabelle Turpault pose pour des photos de charme pour le magazine Paris Match. Geneviève de Fontenay, présidente du Comité Miss France, s’indigne et prie la jeune Miss de rendre sa couronne, 40 jours seulement après son élection.
En 2004, des photos osées de Laetitia Bléger pour Playboy et Entrevue sont publiées. Geneviève de Fontenay monte une fois de plus au créneau, répétant que les Miss n’ont pas le droit de poser nue avant l’élection. Laetitia ne sera finalement suspendue que six mois.
Valérie Bègue, élue Miss France 2008, suscitera à nouveau la polémique. Des photos d’elle dénudée qui paraissent dans les magazines Entrevue et Choc, provoquent la colère de « la dame au chapeau », qui demande la démission de la Miss. Mais soutenue par le public et par la société Miss France, elle conserve son titre. Elle ne pourra cependant pas participer aux concours de Miss Monde et de Miss Univers.
Valérie Bègue est élue Miss France 2008 :
Quand l’élection fait polémique…
Le 1er décembre 1986, c’est la première fois que le concours de Miss France est retransmis en direct à la télévision. Mais l’émission, présentée par Guy Lux, est houleuse : les noms des Miss sont annoncés dans le mauvais ordre, et les votes ont été mal comptabilisés. C’est finalement Nathalie Marquay (l’actuelle femme de de Jean-Pierre Pernaut) qui sera élue, sous les huées du public qui aurait préféré l’élection de Miss Réunion. Depuis les années 2000, les polémiques sur les votes sont quasiment systématiques.
En 2007, la première Miss sourde et muette se présente au concours. Pourtant plébiscitée par le public, elle finira en deuxième position, derrière Rachel Legrain-Trapani, le vote du jury étant plus important. Suite à cette polémique, la Société Miss France décide de changer le mode de vote. Les spectateurs et le jury obtiennent désormais 50% des voix chacun.
Le 8 décembre 2012, une nouvelle Miss France sera élue, et succèdera ainsi à Delphine Wespiser, qui s’apprête maintenant à rendre sa couronne…
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