Le nom du futur président de l’Institut du monde arabe est en cours de validation. Proposé par le président, validé par le Haut conseil de l’institut et nommé par le ministre des Affaires étrangères, le président de l’IMA a une fonction diplomatique qui attise les ambitions. Ségolène Royal, Jack Lang et Jean-Jacques Aillagon sont en lice pour accéder à ce prestigieux poste.
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Les rumeurs vont bon train pour imaginer le nom du prochain président de l’Institut du monde arabe qui devra être désigné dans les prochains jours, à l’occasion du 25ème anniversaire de l’établissement, le 26 novembre prochain.
La succession de Renaud Muselier se prépare
Trois personnalités sont en lice pour reprendre le poste de l’ancien député UMP des Bouches du Rhône, Renaud Muselier, congédié l’été dernier par le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius, celui-là même qui sera chargé de nommer le prochain président.
Parmi les personnalités au cœur des rumeurs, les noms de Ségolène Royal, de Jean-Jacques Aillagon et de Jack Lang reviennent souvent.
Élu sur proposition du président de la République et choisi par le Haut Conseil de l’Institut du monde arabe, où siègent les États fondateurs, le président de l’Institut du monde arabe est une personnalité de choix dans le paysage diplomatique français.
Trois personnalités pour un poste
Si Ségolène Royal, Jean-Jacques Aillagon et Jack Lang n’ont fait aucune déclaration concernant une éventuelle nomination, ni une proposition formelle, les noms circulent et tous auraient une bonne raison d’être placés à la tête de l’institution.
Ségolène Royal, après avoir espéré le perchoir et essuyé plusieurs humiliations, pourrait retrouver son honneur à la tête de l’IMA. Jack Lang, défait aux législatives dans les Vosges, pourrait également retrouver une fonction. Quant à Jean-Jacques Aillagon, ancien soutien de Jacques Chirac converti à François Hollande avant l’élection présidentielle, il pourrait se voir remercier de son choix par ce poste de président.
Une fonction diplomatique à part entière
La présidence de l’Institut du monde arabe n’est pas une simple fonction culturelle. Ce poste prestigieux fait du président un diplomate à la tête d’une fondation de droit français, qui réunit 22 pays de la Ligue arabe.
Le président de l’Institut du monde arabe est ainsi invité à accompagner le président de la République dès que ce dernier se rend dans un des 22 pays de la Ligue arabe, il est également convié à chaque réception à l’Élysée durant lesquelles de hautes personnalités du monde arabe sont invitées.