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Sécurité des journalistes: accélérer la prise de conscience collective

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Cette année, plus de cent journalistes ont perdu la vie en exerçant leurs activités

Le Plan d’action de l’ONU, préparé durant la première réunion sur le même thème en avril dernier, fut organisé par la directrice Irina Bokova, à la demande du Conseil intergouvernemental du Programme international pour le développement de la communication. Sa rédaction a été complétée et enrichie a Vienne, avec une stratégie concrète sur la sécurité des journalistes et la question de l’impunité pour les années 2013 et 2014.

Une réalisation de la forte et très fonctionnelle coopération entre les États membres s’est avérée indispensable, ainsi que l’action dans le cadre du système des Nations unies, et des partenariats avec différents organisations et institutions, qui doivent accélérer la prise de conscience collective, en coopération avec l’ensemble des acteurs concernés.

La majorité des journalistes tués ne travaillaient pas dans des zones de guerre, mais traitaient de dossiers de corruption

Dans son message aux participants, la directrice Bokova a insiste sur la triste constatation de cette année, pendant laquelle plus de cent journalistes ont perdu la vie en exerçant leurs activités. Le grand paradoxe est que la majorité d’entre eux n’a pas été dans les conflits, mais a travaillé sur les dossiers de corruption, de trafics de biens culturels, et de destruction des forêts. Janus Karlins, sous directeur de l‘Unesco pour la communication et l’information a souligné : « Nous devrions arrêter ce cercle vicieux qui réduit les journalistes au silence et laisse les sociétés et communautés entières sans leurs précieuses informations. En plus, de nombreux citoyens sont soumis à un énorme chantage qui les empêche de s’exprimer librement ».

Les participants de la réunion ont été invités à promouvoir la sécurité des journalistes et à valoriser partout la liberté d’expression. Peter Launsky Thieffenthal, l’adjoint de Ban-Ki moon à l’information, a prévenu l’audience du danger « des attaques organisées qui font reculer la liberté d’expression et le droit de chacun à vivre en tant que citoyen au sein de sociétés pacifiques ».

Il a ajouté l’importance de la stratégie et de sa mise en oeuvre, qui doit prendre en compte une perpétuelle évolution des moyens d’information et de communication, pour veiller a ce que les lois protègent les journalistes, les blogueurs et les reporters de nouveaux médias.

La seconde conférence internationale a été organisée en coopération avec le Haut Commissariat des Nations unies pour les droits de l’Homme et l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime.

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