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Amitié franco-allemande: le traité de l’Élysée fête ses cinquante ans

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Ennemis d’hier, amis de demain

La France et l’Allemagne célèbreront le 22 janvier 2013 le cinquantenaire de la signature du Traité de l’Élysée, qui fixait les objectifs de la coopération entre les deux pays, dans les domaines des relations internationales, de la défense, de la politique et de l’éducation.

Après des années de guerres frontales entre les deux « ennemis héréditaires », le traité est le point de départ du rapprochement décisif entre les deux voisins européens. Depuis, Français et Allemands n’ont cessé de faire progresser leurs alliances et leurs partenariats, qui ont servi de moteur à la construction de l’Union européenne.

De Gaulle et Adenauer, main dans la main

Après une première rencontre entre les deux hommes au domicile du Général de Gaulle, à Colombey-les-Deux-Églises, en 1958, c’est au palais de l’Élysée, dans le salon Murat, qu’a été signé, à 17h42, le traité bilatéral entre la République française et la République fédérale d’Allemagne. Le président français Charles de gaulle, et le chancelier allemand Konrad Adenauer ont posé le 22 janvier 1963 leurs signatures sur ce qui allait désormais fixer les relations entre les deux pays.

Ils réaffirment alors leur conviction que « la réconciliation du peuple allemand et du peuple français, mettant fin à une rivalité séculaire, constitue un évènement historique qui transforme profondément les relations entre les deux peuples ». Dix-huit ans après la fin de la Seconde Guerre mondiale, le traité portait en lui l’ambition de rapprocher les deux pays et d’ancrer l’amitié franco-allemande au cœur de la société.

Place aux jeunes

Le traité de l’Élysée, qui a défini le cadre des relations franco-allemandes, a permis la mise en place d’institutions et de rencontres entre les deux pays : conseils des ministres franco-allemands, rencontres régulières des ministres des Affaires étrangères, Conseil de défense et de sécurité, Conseil économique et financier, Conseil pour l’environnement, Conseil culturel, Office franco-allemand pour la jeunesse (OFAJ), secrétaires généraux pour la coopération franco-allemande…

L’accent a été particulièrement porté sur le rôle de la jeunesse allemande et française, dont le poids était décisif pour la coopération franco-allemande sur le long terme. L’OFAJ, la création de lycées franco-allemands et, plus tard, la mise en place de partenariats entre les établissements d’enseignement supérieur facilitant les échanges internationaux, ont permis au traité de développer au quotidien la coopération entre les deux pays, interpellant la jeunesse sur la nécessaire reconstruction des relations franco-allemandes.

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