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Après Gao et Tombouctou, l’armée française est arrivée à Kidal

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L’armée française est arrivée au nord du Mali, après de nombreuses heures de route, et a pris position à l’aéroport de Kidal, dans la nuit de mardi 29 à jeudi 30 janvier.

Troisième grande ville du nord du Mali

Gao, Tombouctou, désormais Kidal. L’avancée des troupes françaises et maliennes est fulgurante. Les soldats, dont certains sont arrivés en avion, s’apprêtent à s’emparer de la capitale de l’Azawad, territoire revendiqué par les Touaregs du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) qui ont proclamé leur indépendance le 6 avril dernier avant d’être à leur tour envahis par les islamistes du mouvement Ansar Dine.

Composé principalement de Maliens et d’anciens Touaregs du MNLA, Ansar Dine s’était, dans un premier temps, allié au MNLA dans une forme d’alliance contre-nature contre le gouvernement de Bamako.

Scission chez les islamistes d’Ansar Dine

Depuis, les islamistes d’Ansar Dine et leur chef, Lyad Ag Ghaly avaient retrouvé leur alliance principale avec Al-Qaïda au Maghreb islamique et le Mouvement pour l’unicité et le djihad en Afrique de l’Ouest, avant de promettre, à de multiples reprises, leur rejet du terrorisme et leur volonté de dialogue avec les autorités maliennes.

Depuis le 24 janvier dernier, une scission au sein d’Ansar Dine a vu la création du Mouvement islamique de l’Azawad (MIA), composé de dissidents assurant rejeter le terrorisme et prôner une « solution pacifique » à la crise.

Le MIA entamerait des négociations

Les membres du MIA, qui assurent avoir pris le contrôle de Kidal, auraient rencontré les forces françaises à leur arrivée à Kidal.

« Les Français ont effectivement pris position » sur la piste d’atterrissage de la ville, « Notre chef est actuellement en train de parler avec eux, » a déclaré un porte-parole du MIA à l’AFP.

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