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Après une cérémonie d’investiture, courte et intime, dans la journée de dimanche 20 janvier, Barack Obama a de nouveau prêté serment devant la nation, lundi 21 janvier.
La foule se masse pour l’investiture du Président
Un million d’Américains se sont réunis, pour l’occasion, devant les marches du Capitole de Washington où le président américain réélu le 6 novembre dernier, a été investi pour quatre ans de plus aux États-Unis.
« Moi, Barack Hussein Obama, je jure solennellement de remplir fidèlement les fonctions de président des États-Unis, et, dans toute la mesure de mes moyens, de sauvegarder, protéger et défendre la Constitution des États-Unis, » a répété Barack Obama devant la foule.
S’en est suivi un discours très attendu d’une vingtaine de minutes où de nombreux sujets ont été passés en revue.
Sujets sensibles pour un premier discours
« Notre voyage ne sera pas terminé tant que nos mères, nos sœurs et nos femmes ne pourront pas gagner autant que nous. Notre voyage ne sera pas terminé tant que nos frères et sœurs gays ne vivront pas égaux devant la loi. Vous et moi avons l’obligation de mener les débats de notre temps, » a déclaré le président américain.
« Notre voyage ne sera pas terminé tant que nous n’aurons pas trouvé une meilleure façon d‘accueillir les immigrés pleins d’espoir qui voient les États-Unis comme le pays du possible, » a-t-il poursuivi.
« Notre voyage ne sera pas terminé tant que tous nos enfants, des rues de Detroit aux Appalaches en passant par les ruelles tranquilles de Newtown, ne sauront pas qu’on s’occupe d’eux, qu’on les chérit et qu’ils seront toujours protégés du mal. »
Les États-Unis sont une « pierre angulaire »
Alors que le président américain était resté relativement discret sur le sujet de l’écologie et des énergies renouvelables durant sa campagne, Barack Obama s’est engagé en affirmant : « le chemin vers des sources d’énergie renouvelables sera long et parfois difficile. Mais l’Amérique ne peut pas aller à l’encontre de cette transition, elle doit en être la locomotive. […] Certains refusent peut-être encore d’admettre le verdict écrasant de la science, mais personne ne peut échapper à l’impact dévastateur des feux incontrôlables, des sécheresses redoutables, et des violentes tempêtes. »
Un dernier mot de politique étrangère pour rappeler : « Nous ferons preuve de courage pour résoudre nos différends avec d’autres pays pacifiquement […] L’Amérique va rester la pierre angulaire d’alliances fortes aux quatre coins du globe ; et nous allons réformer les institutions qui étendent notre capacité à répondre aux crises à l’étranger, car personne n’a plus intérêt à un monde en paix que le pays le plus puissant. Nous allons soutenir la démocratie de l’Asie à l’Afrique, des Amériques au Moyen-Orient. »
Beyoncé chante l’hymne américain
Quelques personnalités avaient également fait le déplacement jusqu’à Washington. La chanteuse Beyoncé, tout comme Aretha Franklin il y a quatre ans, s’est avancée à la tribune, à l’issue du discours du Président, pour interpréter l’hymne américain.
Après un dîner organisé au Capitole, le président américain et son épouse Michelle Obama ont été accueillis dans l’immense salle du Palais des Congrès de Washington, peu avant 21h30, pour l’un des quelques bals organisés en cette occasion.