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Bloquer à distance les appareils volés de l’Apple Store de Paris?

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Alors que plusieurs centaines d’iPhones et d’iPad ont été dérobés à l’Apple Store du quartier de l’Opéra à Paris, la question est de savoir comment les braqueurs vont revendre leur butin, estimé à plusieurs centaines de milliers d’euros, voire un million selon certaines sources.

La plus grande partie du matériel viendra probablement alimenter les circuits parallèles de vente au marché noir, voire les marchés étrangers. Mais Apple peut-il agir à distance pour neutraliser les appareils volés ?

Un code de traçabilité… qui peut être piraté

L’utilisation d’un appareil du type iPhone ou iPad implique pour celui-ci de se connecter au moins une fois aux serveurs de la firme Apple pour être activé. Chaque smartphone ou tablette est en effet identifiable par un code unique. « [Ce] système permet aux opérateurs de bloquer les téléphones volés (recensés sur une liste) qui, à chaque appel ou tentative de connexion sur un réseau mobile, peuvent ainsi, en théorie, être désactivés », explique Aymeric Renou sur le site du Parisien.

Ce code unique aurait néanmoins quelques limites : des logiciels pirates ont été conçus pour neutraliser l’identification de l’appareil. Il suffirait pour les braqueurs de confier les appareils à certaines boutiques spécialisées pour que celles-ci annulent, illégalement, le code unique de chacun des appareils.

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Des appareils dispersés sur les marchés noirs étrangers

Cependant, au vu de la quantité de matériel dérobé à l’Apple Store de Paris, il semble que la méthode la plus efficace pour revendre les appareils soit de passer par une filière de recel, qui revendra les appareils ailleurs qu’en Europe. « C’est l’autre faiblesse du système […], poursuit Aymeric Renou. Un mobile identifié comme volé sur un réseau européen ne l’est plus s’il se connecte sur un réseau africain, russe ou asiatique… »

Il est donc impossible de dire si Apple prendra la peine de bloquer ses appareils à distance, et si cette mesure sera efficace. Tracer les smartphones et tablettes volées à Paris ne semblerait donc pas la meilleure piste pour remonter aux braqueurs.

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