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Après la pilule 3ème génération, de nouveaux moyens de contraception sont dans le viseur des gynécologues.
La Haute-Autorité de Santé reste muette
Dans un communiqué publié mardi 15 janvier, le Syndicat national des gynécologues obstétriciens de France (Syngof) indique que certains moyens de contraception, tels que les patchs contraceptifs et les anneaux, pourraient présenter les mêmes risques que la pilule contraceptive de 3ème génération, très décriée depuis qu’une femme a porté plainte, accusant cette pilule d’être responsable de son AVC.
Le Syngof interroge, dans son communiqué, la Haute-Autorité de Santé (HAS) sur son absence de recommandations concernant ces moyens de contraception.
« Ces derniers peuvent présenter les mêmes risques que les pilules de 3ème ou de 4ème génération mais la HAS ne communique pas sur le sujet, » indique ainsi Elisabeth Paganelli, gynécologue à Tours et secrétaire générale du SYNGOF, dans un communiqué.
« Mêmes contre-indications que pour la pilule »
Interrogée sur Europe 1, Elisabeth Paganelli a appelé à une prise de conscience autour de ces moyens de contraception.
« C’est très difficile de lire toutes les études, dans tous les sens. On n’est pas épidémiologistes. Et je pense que beaucoup de médecins, de sages-femmes et de patientes ne sont pas informés des sur-risques des autres moyens de contraception, » a-t-elle estimé.
« J’aimerais qu’on fasse le tour de la question, de manière à ce que ça nous aide aussi en consultation. Par exemple, une femme de 36 ans et qui fume, qui me demande un anneau contraceptif, je lui dis non car ce sont les mêmes contre-indications que pour la pilule. Mais personne ne le dit, du coup c’est la bataille en consultation, » a-t-elle encore expliqué.
Dans son communiqué, le SYNGOF « encourage les mutuelles à ne plus vanter les remboursements forfaitaires pour ces contraceptifs sans référence médicale. »