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Faire le ménage nuirait à la libido des hommes. C’est en tout cas ce qu’a prouvé une équipe de sociologues d’universités américaine et espagnole qui viennent de signer une étude surprenante.
Tâches féminines et masculines
Intitulée « Les couples dans lesquels l’homme participe davantage aux tâches traditionnellement dévolues aux femmes font état d’un nombre moins grand de rapports sexuels, » l’étude a été publiée dans la Revue Américaine de sociologie.
À partir d’une enquête menée sur 3501 couples hétérosexuels américains, Julie Brines et Katrina Leupp, de l’université de Washington et Sabino Kornrich, de l’Institut Juan March de Madrid ont prouvé qu’un homme qui s’attèle aux tâches ménagères de son foyer serait moins enclin à avoir des rapports sexuels qu’un homme libéré de ces mêmes corvées.
Les couples étudiés ont répondu à un questionnaire concernant la répartition des tâches ménagères dans leur famille et la fréquence de leurs rapports sexuels. Il semblerait, selon les chercheurs, qu’une baisse d’activité sexuelle apparaît lorsque l’homme accomplit une tâche connotée « féminine », qu’il s’agisse du ménage ou de la vaisselle.
De l’importance des rapports sociaux
En revanche, cette baisse n’est pas constatée lorsqu’il s’agit de tâches considérées comme masculine, à savoir sortir les poubelles, laver la voiture ou encore passer la tondeuse.
« Les couples dans lesquels l’homme participe davantage à des tâches traditionnellement considérées comme masculines font état de rapports sexuels plus fréquents, » indique ainsi le rapport.
Car selon les conclusions des chercheurs, c’est « l’importance des rôles sociaux » qui est un critère pour la « fréquence des rapports sexuels dans les mariages hétérosexuels. Les couples dans lesquels les hommes participent plus aux tâches ménagères généralement faites par les femmes déclarent avoir moins souvent de rapports sexuels. »