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La plupart des villes situées au nord du Mali ont été libérées des djihadistes qui ont fui leurs postes pour rejoindre d’autres bastions de l’ouest du pays.
Les islamistes se replient à l’ouest
Alors que la France augmente les effectifs de son armée sur place, les islamistes auraient également pris la localité de Diabali, à l’ouest. Une offensive sans doute menée par le chef d’Al-Qaïda au Maghreb islamique, Abou Zeid.
En France, cette attaque n’a pas surpris et avait été envisagée. « Nous savions qu’il y aurait une contre-offensive vers l’ouest, d’autant plus que (c’est) là (que) se trouvent les éléments déterminés, les plus structurés, les plus fanatiques […]. Ils ont pris Diabali, une petite commune, après des combats importants et après une résistance de l’armée malienne qui était insuffisamment dotée à ce moment précis, » a ainsi déclaré le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian.
La force africaine se met en place
Selon tous les éléments et témoignages de la population sur place, les islamistes auraient quitté toutes les villes qu’ils avaient investies il y a plusieurs mois.
Tombouctou, Gao, Konna et Douentza seraient désormais libérées et un nouveau front pourrait alors s’ouvrir à l’ouest.
La France devrait d’ici là recevoir l’aide des forces africaines, dont le déploiement a été décidé ces derniers jours.
600 Nigérians, environ 500 Nigériens, autant de Togolais de Burkinabés et également de Sénégalais, 300 Béninois, 120 Ghanéens et 144 Guinéens devraient venir former une force internationale de taille pour délivrer le territoire des islamistes.
Face à cette déroute des islamistes, l’Algérie et la Mauritanie ont annoncé la fermeture de leurs frontières pour éviter un phénomène de contagion.