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Dette américaine: les républicains reviennent à la charge

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Le prix à payer pourrait être tout aussi cher à l’arrivée. Les républicains n’ont pas abandonné, en effet, leur volonté d’imposer des coupes dans le budget et les programmes sociaux pour un total de 900 milliards de dollars afin de rétablir les comptes publics américains à l’horizon de dix ans. « Nous savons avec certitude que la crise de la dette arrive aux États-Unis. Ce n’est pas une question de « si » mais de « quand » », a ainsi lancé Paul Ryan, l’ancien colistier de Mitt Romney lors de la dernière élection présidentielle.

Barack Obama va devoir baisser le ton et se montrer plus conciliant avec ses adversaires

Joignant le geste à la parole, les opposants à Barack Obama ont mis une balle dans le canon. Ils ont ajouté à leur texte une disposition prévoyant que si les sénateurs ne présentent pas d’ici là un budget détaillé, leur rémunération sera suspendue à dater du 15 avril. Or, depuis 2009, la Chambre haute n’a jamais réussi à adopter un véritable budget se contentant de se prononcer, au fil des ans, sur des extensions temporaires.

Très offensif dans son discours d’investiture, au début de la semaine, que cela soit sur la question de la limitation des armes à feu, de la régularisation des immigrants illégaux, de l’énergie et des programmes sociaux, Barack Obama va, sans doute, devoir baisser le ton et se montrer plus conciliant avec ses adversaires, ces prochaines semaines. Certes, l’économie américaine semble se relever en ce début d’année, mais la reprise est encore fragile. Les États-Unis, placés sous la surveillance des agences de notation, ne peuvent pas se permettre un nouveau clash.

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