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En images: scènes de désolation à l’est de la RDC

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À l’est de la République du Congo, la guerre fait rage. Au Nord-Kivu, l’armée congolaise se défend contre les rebelles du M23.

Au cœur des enjeux de ce conflit, les riches ressources de cette région, qu’elles soient souterraines ou à la surface. Ces ressources font rêver le Rwanda voisin, trop petit, qui aimerait voir son territoire déborder côté congolais et qui est largement accusé de financer les rebelles du M23.

Autour du Parc national de Virunga, les habitants sont nombreux à avoir quitté leurs villages, pour fuir la guerre ou l’installation des sociétés pétrolières.

Tristan McConnell, reporter pour Global Post/JOL Press est allé sur place, dans cette petite région convoitée du Congo, pour rencontrer la population.

Photo ci-dessus : Innocent Mburanumwe, ranger dans le Parc national des Virunga, depuis une base d’observation de Rumangabo, en République démocratique du Congo. En tant que surveillant de la zone, Innocent Mburanumwe doit affronter de nombreux enjeux tous les jours. Le Parc national de Virunga est toujours la proie de rebelles armés ou autres chercheurs de pétrole.

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Les rebelles du M23, connus pour leur brutalité, contrôlent désormais une grande partie de l’est du Congo. Ici, ils occupent des immeubles à Rumangabo, près du quartier général des rangers du Parc national de Virunga. Quelques-unes des batailles les plus violentes se sont déroulées autour de ce quartier général, menaçant les rangers tout comme les gorilles qu’ils protègent.

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De nombreux étudiants congolais, lassés de la corruption du gouvernement, rejoignent les rebelles du M23. Sébastien Chiracarola, le deuxième sur la gauche, et Michaelange Chuma, le troisième sur la gauche, sont tous deux devenus volontaires du M23.

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Les combats à l’est de la République démocratique du Congo ont fait des centaines de milliers de déplacés. Dans le village de Rutsuhuru, occupé par les rebelles du M23, seuls quelques gérants de boutiques sont restés sur place. Ici, un jeune coiffeur s’occupe de son unique client de la journée.

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Des villageoises de Kahunga tirent l’eau d’un puits. Les habitants de ce village proche du Parc national de Virunga sont fermiers pour la plupart d’entre eux. Ils ne sont pas autorisés à cultiver les terres dans le parc, classé au patrimoine mondial de l’Unesco. Pourtant, le gouvernement congolais a donné son autorisation à la société pétrolière britannique SOCO de mener des opérations d’explorations dans le parc. Les sociétés pétrolières sont à la recherche de nouveaux gisements sous ces terres.

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Un vieux pêcheur de Vitshumbi, village situé sur le lac Edouard, au bord du parc. Ce lac apporte du travail à une communauté entière. Mais les résidents craignent que l’arrivée des sociétés pétrolières n’apporte l’insécurité dans la région et détruise l’environnement, menaçant alors leur quotidien.

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Un vieux bâtiment colonial construit par les Belges dans le village de Vitshumbi. Le village fait office de dépôt de pêche industriel. Ce dépôt a été abandonné depuis que les habitants sont retournés à leur vieille technique de pêche et de commerce.

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Des pêcheurs lancent leurs filets sur le lac Edouard, dans le Parc national de Virunga. Les résidents ici ont longtemps vu le pétrole qui remonte quelques fois à la surface de l’eau. Aujourd’hui, ils craignent que les spéculateurs étrangers investissent leur territoire et mettent en danger leur environnement, une réalité pour de nombreux autres pays africains.

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Les habitants de Lunyasenge, village situé sur la rive ouest du lac Edouard.

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À Vitshumbi, les villageois vivent dans une vieille maison belge construite durant l’ère coloniale. Les Belges avaient construits un dépôt de pêche industriel, mais peu de profits sont revenus aux habitants. Aujourd’hui, les pêcheurs sont retournés à une méthode de pêche plus artisanale et collective. Cependant, ils sont sous la menace des rebellions, de la corruption du gouvernement et des chercheurs de pétrole.

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Les rangers du Parc national de Virunga effectuent une patrouille. Ils portent des AK-47, des ceintures de munition et des lance-grenades propulsées. Ils utilisent parfois des chiens pour poursuivre des braconniers.

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Un ranger près d’un poste d’observation du Parc national de Virunga.

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