[image:1,l]
Alors que l’Inde est encore ébranlée bar le viol collectif et le meurtre d’une jeune femme de 23 ans, le décès d’une nouvelle Indienne, dans les mêmes circonstances, risque de relancer une grande vague de mobilisation.
Violée puis étouffée
Selon des informations révélées par la chaîne BBC, le corps d’une Indienne de 21 ans a été découvert, samedi 5 janvier, dans la banlieue de New Delhi.
La jeune femme quittait son travail, dans une usine de Noida, lorsqu’elle aurait été agressée. Ne la voyant pas rentrer chez elle, son père aurait immédiatement alerté la police qui, considérant qu’il s’agissait d’une fugue plutôt que d’une disparition, n’aurait pas souhaité engager les recherches.
C’est au lendemain de sa disparition que son corps a été retrouvé. Selon les marques trouvées sur la victime, cette dernière aurait été violée par plusieurs hommes avant d’être assassinée par étouffement.
Un viol toutes les 20 minutes
Cet évènement survient alors que l’Inde est bouleversée par un précédent viol collectif, découvert le 16 décembre dernier. Alors qu’elle sortait d’un cinéma avec son ami, une jeune Indienne de 23 ans a d’abord été agressée dans un bus. Violée à plusieurs reprises, elle est décédée des suites de ses blessures quelques jours plus tard.
Les agresseurs présumés de cette jeune femme ont d’ores et déjà été présentés devant la justice.
Deux des trois agresseurs présumés de la nouvelle victime ont également été interpellés dimanche 6 janvier, le troisième aurait été localisé.
En Inde, ce nouveau drame risque de donner une nouvelle ampleur au débat national qui vient d’être lancé sur les violences faites aux femmes. Dans ce pays, un viol serait signalé toutes les 20 minutes.