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Essai nucléaire nord-coréen: la Chine menace son allié

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Après avoir annoncé de nouveaux essais nucléaires à l’encontre des États-Unis, la Corée du Nord a menacé son voisin du sud de « représailles physiques », vendredi 25 janvier, si Séoul s’associait aux sanctions élargies votées au Conseil de sécurité de l’ONU.

Sanctions élargies à l’encontre de Pyongyang

« Si les traîtres du régime fantoche en Corée du Sud participent directement aux « sanctions » des Nations unies, de sévères représailles physiques seront prises, » a ainsi indiqué le Comité nord-coréen pour la réunification pacifique de la patrie dans un communiqué diffusé par l’agence KCNA.

C’est également en réponse à cette nouvelle salve de sanctions que la Corée du Nord avait annoncé, la veille, vouloir procéder à des essais nucléaires contre son « ennemi juré ».

« Ces sanctions sont une déclaration de guerre contre nous, » avait alors estimé Pyongyang en référence aux mesures adoptées mardi 22 janvier, après le lancement, le 12 décembre dernier, d’une fusée considérée comme un missile balistique par Washington.

La Chine met son allié en garde

Face à la réaction de la Corée du Nord, la réponse de la Chine ne s’est pas fait attendre. Pékin, qui soutient traditionnellement son allié nord-coréen, a mis en garde le régime et a prévenu qu’il « n’hésitera pas » à réduire son aide économique si un nouvel essai nucléaire était tenté sur le territoire nord-coréen.

« Si la Corée du Nord se livre à de nouveaux essais nucléaires, la Chine n’hésitera pas à réduire son aide, » écrit ainsi le Global Times, quotidien du groupe du Quotidien du peuple, journal du Parti communiste chinois.

Mesures décisives de l’ONU

Face au lancement de la fusée nord-coréenne, la communauté internationale a décidé de prendre des « mesures décisives » au Conseil de sécurité de l’ONU.

Alors que la Chine était réticente à voter la résolution 2087, Pékin a fini par céder devant l’insistance de Washington.

Devant les menaces nord-coréennes, les États-Unis ont affirmé, par la voie du porte-parole de la Maison Blanche, qu’un nouvel essai nucléaire serait une grave violation des sanctions internationales.

« La déclaration de la Corée du Nord est une provocation inutile, » a affirmé Jay Carney.

Le secrétaire américain à la Défense, Leon Panetta, a déclaré pour sa part que les États-Unis étaient « pleinement préparés » à se défendre face à une telle attaque.

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