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Week-end chargé pour la Première dame. Vendredi soir, elle accueillait sur le perron de l’Élysée Florence Cassez, qui s’apprêtait à être reçue par le président de la République. Accompagnée de plusieurs membres de sa famille, dont ses parents, son avocat, Frank Berton, et du responsable de son comité de soutien, Jean-Luc Roméro, elle a été embrassée par Valérie Trierweiler.
Soutien de Florence Cassez
« Valérie Trierweiler a joué un vrai rôle, avec beaucoup de modestie. J’entends des gens qui parlent de récupération et je suis assez scandalisé. Elle a fait ça avec beaucoup de discrétion et si on en parle dans les médias, c’est à notre demande », a expliqué Jean-Luc Romero. Et d’affirmer qu’il « était important de faire du bruit de fond autour de Florence ».
Un soutien qui avait commencé à être médiatisé en octobre lorsque Valérie Trierweiler avait envoyé un colis de livres et de chocolats à Florence Cassez. Mercredi soir, la Première dame s’était par ailleurs rendue au domicile de la mère de Florence, Charlotte Cassez pour lui assurer son soutien au moment où la Cour suprême devait rendre sa décision.
Engagée pour le mariage pour tous
Alors qu’une grande manifestation nationale était organisée à Paris, ce dimanche 27 janvier, en faveur de l’ouverture du mariage et de l’adoption pour les personnes de même sexe, une soirée en faveur de ce mariage était organisée le soir au théâtre du Rond-Point, à Paris, par l’homme d’affaires Pierre Bergé et le metteur en scène Jean-Michel Ribes.
Parmi les invités, le ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, et la porte-parole du gouvernement, Najat Vallaud-Belkacem, mais aussi Valérie Trierweiler. En décembre, la Première dame avait indiqué qu’elle serait témoin du mariage d’un couple d’amis homosexuels, une fois le texte de loi adopté.
Interrogée par Libération sur l’utilité d’une telle soirée de soutien à un projet de loi qui sera voté, Valérie Trierweiler a déclaré : « La preuve que c’est utile, une soirée comme ça, c’est que vous êtes tous là. Il n’y a pas eu beaucoup d’images de la manifestation, il faut le regretter ».