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La polémique enflait depuis que Free avait décidé de programmer ses nouvelles Freebox pour bloquer la publicité par défaut. L’entreprise dirigée par Xavier Niel a désactivé ce réglage dans la matinée, vers 8h30.
De quoi détendre l’atmosphère lors de la réunion prévue à 10h entre Fleur Pellerin, la ministre chargée de l’Économie numérique, Maxime Lombardini, directeur général de Free, les éditeurs de sites et les régies publicitaires. La ministre avait déclaré, jeudi 3 janvier, qu’elle n’était pas favorable à un blocage complet de la publicité, indispensable à la survie de nombreux sites gratuits.
Marquer les esprits
Pour Free, bloquer par défaut les publicités visait avant tout à marquer les esprits. L’entreprise a ainsi démontré que le rapport de force entre Google et les opérateurs comme Free pouvait être inversé.
La firme de Xavier Niel souhaite en effet que le géant américain, qui réalise 95 % de son chiffre d’affaires sur la publicité, paye lui aussi pour l’utilisation de son réseau, et notamment pour des services très gourmands comme YouTube.
Une trêve avant la bataille ?
Selon un proche du dossier, cité par BFMTV, cette « trêve » ne serait que provisoire, et Free se donnerait entre deux et trois semaines pour tenter de trouver un accord avec Google, sans quoi la guerre pourrait bien se poursuivre.