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Happening au Grand Palais: un procès fictif d’Edward Hopper

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Une soirée originale pour clôturer la première rétrospective consacrée à Edward Hopper

Depuis le 10 octobre, le Grand Palais expose les œuvres du peintre américain Edward Hopper, de ses années de formation jusqu’à ses dernières toiles. Forte du succès de l’exposition, le musée  a décidé́ de la prolonger jusqu’au 3 février 2013 et, pour le dernier week end de la rétrospective, d’organiser une soirée on ne peut plus originale.

Vendredi 1er février, à 22h30, les visiteurs seront invités à assister au procès de l’un des maîtres de la peinture du XXè siècle en Amérique. Dans un contexte humoristique et théâtralisé bien sûr, le procès d’Eward Hopper suivra le déroulement classique d’un procès avec mise en accusation du sujet, auditions de témoins et d’experts, réquisitions du Procureur et plaidoirie de la défense.

Accusé d’atteinte à la sûreté de la modernité

Sur le banc de l’accusé, Edward Hopper (1882-1967), sous les traits d’Emmanuel Chaunu, caricaturiste et dessinateur de presse, accusé d’atteinte à la sûreté de la modernité. Son avocat interprété par Vincent Ollivier, avocat à la Cour, devra persuader de l’innocence de son client en le défendant avec fougue et esprit.

Dans une tirade pleine d’humour, le procureur de la République Culturiste, incarné par Félix de Belloy, avocat au Barreau de Paris et ancien Premier secrétaire de la Conférence du Stage, chargera quant à lui l’accusé.  

Du côté des témoins, trois personnalités issues du monde de la culture, choisies ou acceptées par Edward Hopper, viendront le soutenir en apportant les preuves de son innocence. Philippe Labro, journaliste, Didier Ottinger, commissaire de l’exposition et directeur adjoint du Centre Pompidou et Alain Cueff, historien d’art, professeur à l’École nationale supérieure des arts décoratifs

Ce n’est pas la première fois que le Grand Palais organise un procès fictif. Avant Edward Hopper, Salvador Dali, Andy Wharol et Claude Monet et la Princesse de Clèves s’étaient également retrouvés sur le banc des accusés dans le cadre des Procès Culturistes organisé par le musée.

Découvrez la bande-annonce de l’exposition :

 

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