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Il y a un an, le naufrage du Costa Concordia faisait 32 morts

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Vendredi 11 janvier, le gouvernement italien a prolongé d’un an l’état de catastrophe naturelle sur l’île du Giglio où a eu lieu le naufrage, il y a un an jour pour jour, du paquebot Costa Concordia. Une prolongation « nécessaire pour garantir le bon déroulement des opérations complexes de renflouage et d’enlèvement du navire », selon un communiqué du gouvernement.

Initialement, le paquebot aurait dû être enlevé en février 2013, mais, déjà en octobre, les experts des entreprises américaines chargées de l’opération, indiquaient que rien ne se ferait avant l’été. Le coût total des opérations a été réévalué autour de 400 millions de dollars.

L’état de catastrophe naturelle

Le 13 janvier 2012, le naufrage du paquebot Concordia avait fait 32 morts. Mais un an après, le chantier a très peu avancé, et l’épave de 114 500 tonnes est toujours échouée près du rivage de l‘île du Giglio. Son maire, Sergio Ortelli, s’est réjoui par conséquent de la décision du gouvernement italien : « Il s’agit d’un grand signe de respect pour notre communauté et notre environnement », a-t-il déclaré. « Ne pas prolonger l’état de catastrophe naturelle aurait eu de sérieuses conséquences pour toute notre communauté », a-t-il ajouté

L’état de catastrophe naturelle est constaté par un arrêté interministériel qui détermine les zones et les périodes où s’est située la catastrophe ainsi que la nature des dommages occasionnés par celle-ci. Il permet aux autorités locales d’adopter plus rapidement les mesures nécessaires en évitant certaines procédures bureaucratiques.

Triste anniversaire

Ce dimanche 13 janvier à 10 heures sera mis à la mer le morceau de rocher emporté par le Concordia. Les familles des victimes seront aussi invitées à assister à une messe dans l’église qui, le soir du drame, avait accueilli les premiers rescapés. Ensuite, une plaque de bronze à la mémoire des victimes et une plaque en souvenir de l’élan de solidarité seront déposées à Molo Rosso. Une remise de médailles aux sauveteurs sera célébrée, et à 20h45, heure de l’accident, toutes les sirènes des navires retentiront.

Dans une lettre, le nouveau le chef de la direction de Costa Croisière, l’Allemand Michael Thamm, explique que cette journée de commémoration a été pensée comme « un moment dédié aux familles de ceux qui ne sont plus parmi nous aujourd’hui ». « Nous sommes certains que vous voudrez bien comprendre d’une part l’impossibilité – pour des raisons logistiques – de vous accueillir tous sur l’île ce jour-là et d’autre part, le désir d’intimité exprimé par les familles des victimes dans un moment si difficile », a-t-il ajouté.

Les écologistes veulent se faire entendre

De son côté, l’organisation de défense de l’environnement italienne Legambiente a déployé vendredi une banderole sur l’île demandant « l’enlèvement immédiat de Costa Discordia ». « Nous demandons davantage de clarté sur les problèmes rencontrés et sur la situation actuelle », a réclamé l’association.

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