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Intervention au Mali: 8 Français sur 10 craignent des actes terroristes

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Selon un sondage Harris Interactive, publié dans 20 minutes, près de deux tiers des Français se disent favorables à l’intervention militaire française au Mali, dont un quart s’y déclarant tout à fait favorable et ce, tant parmi les sympathisants de gauche que de droite. À l’inverse, un tiers des Français (33%) font part de leur opposition à cette intervention.

Pas de différences significatives selon l’orientation politique

Cette adhésion touche autant les sympathisants de gauche que les sympathisants de droite (respectivement 70% et 68%). Petite exception à souligner cependant du côté des sympathisants d’extrême droite : seuls 48% d’entre eux approuvent la décision de François Hollande, soit 15 points de moins que la moyenne des Français.

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Les jeunes aussi ne sont pas majoritairement favorables à l’intervention : 45% des 18 à 24 ans indiquent y être opposées, quand ce n’est le cas que de 26% des personnes âgées de plus de 65 ans.

Les motivations de l’intervention militaire apparaissent multiples

S’ils sont nombreux à adhérer à la politique du chef de l’État, ce n’est pas forcement pour les mêmes raisons. 86% des personnes interrogées pensent qu’il est légitime d’être présents au Mali pour empêcher que le pays « ne devienne un État sous contrôle des islamistes ». « La lutte contre le terrorisme » est aussi, pour 83% des Français, une raison suffisante pour intervenir.

D’autres motivations sont mentionnées : « protection des ressortissants Français à l’étranger » (78%), « préservation de la stabilité de la région » (77%) ou encore « protection des approvisionnements Français en uranium qui proviennent principalement du Niger », pays voisin du Mali (70%).

Une intervention qui ne durera que quelques mois

Au-delà des différents éléments ayant motivé un engagement de la France au Mali, une majorité de Français a le sentiment que cette intervention ne durera que quelques mois (64%), 14% considérant qu’elle ne durera que quelques semaines et 19% quelques années. Notons que les Français opposés à l’intervention française tendent davantage à penser que cette intervention durera plusieurs années (32%, soit 13 points de plus que la moyenne).

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Sur les risques d’un tel engagement

Les Français ne sont pour autant pas dupes des risques d’une telle intervention, estimant que celle-ci pourrait conduire à des « actes terroristes visant la France et les ressortissants Français dans d’autres pays » (82%), mais également à la « mort des otages français détenus par des islamistes » (80%).

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