Marisol Touraine a décidé d’avancer de plusieurs mois la date de déremboursement de la pilule de troisième génération. Dès le 31 mars 2013, 1,5 million de femme devront changer de prescriptions.
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Le débat contre la pilule troisième génération est monté d’un cran, mercredi 2 janvier et la ministre de la Santé a décidé d’avancer la date du déremboursement de ce moyen de contraception.
« L’accès à la contraception constitue une priorité »
Depuis décembre la plainte de cette jeune femme victime d’un accident vasculaire cérébral, qu’elle impute à la prise de pilules troisième génération, la polémique ne fait que grandir.
Date a donc été fixée au 31 mars 2013, au lieu du 30 septembre 2013 original.
En outre, la ministre de la Santé Marisol Touraine a exigé de l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM), « que la pilule de 2ème génération soit systématiquement privilégiée, sauf situations particulières, » et que « les pilules de 3e et 4e génération ne (soient) plus proposées en premier choix. »
« Si la prise de la pilule, qui est un médicament, ne doit pas être banalisée, l’accès à la contraception constitue une priorité, » indique la ministre.
1,5 million de femmes concernées
Les pilules 3ème génération sont actuellement prescrites à 1,5 million de femmes en France. Ces pilules provoqueraient, chez certaines d’entre elles, des risques d’accidents thrombo-embolique.
« Nous attendons une diminution massive de la consommation de ces pilules, » a martelé Dominique Maraninchi, directeur général de l’ANSM, mercredi 2 janvier, sur France Inter.